le Canada a perdu la trace de Belhassen Trabelsi

Belhassen Trabelsi s’est enfui au Canada avec sa femme et ses quatre enfants lorsque le régime de son beau-frère a été renversé par un soulèvement populaire, au moment du Printemps arabe, en 2011.

L’expulsion de l’un des principaux oligarques de l’ancienne dictature tunisienne, attendu dans son pays où il doit purger 15 ans de prison, a été annulée cette semaine parce que les autorités canadiennes ont perdu sa trace au terme de cinq ans de procédures judiciaires à Montréal.

Tout était prêt. Le 31 mai devait être un jour important dans le sillage du Printemps arabe. Le Canada allait finalement expulser Belhassen Trabelsi, beau-frère de l’ancien dictateur tunisien Ben Ali, comme le réclame le nouveau gouvernement démocratique de Tunis depuis des années.

Sauf que le principal intéressé s’est volatilisé dans la nature avant que l’Agence des services frontaliers ne réussisse à le mettre dans un avion.

Les détails de l’imbroglio sont exposés dans une décision récente de la Cour fédérale, en réponse à une demande de sursis du renvoi présentée par l’avocat de M. Trabelsi.