Juchée sur d’immenses talons assortis à la couleur de sa tenue de scène, la chanteuse libanaise Pascal Mechalani , pimpante, joyeuse et virevoltante, a présenté ses derniers succès à un public en grande partie composé de mélomanes tunisiens au festival international Sidi Dhaher de Sousse . Normal : le théâtre était cesoir en ébullition. C’est sous les feux des projecteurs, accompagnés des clameurs et des hurlements du public, qu’apparaît la star libanaise. Elle ouvre sa scène par ses traditionnelles chansons. Le public était totalement en synchro avec l’artiste. Les fans recrachent les paroles par cœur, les poings sont levés, les corps bougent et les regards rivés sur Pascal. La bombe orientale enchaîne les titres de son dernier album et revisite les classiques poignants avec force et ardeur. A chaque chanson, elle fait vibrer l’assistance. Dans l’hystérie totale. Surtout féminine. Pascal prononce ses premières paroles: «Je vous aime Sousse». Une phrase prononcée dans un accent presque parfait, qui déclenche des cris encore plus stridents. Elle embarque les spectateurs dans son parcours musicale. Le public reprend en chœur les tubes de l’artiste.La prestation de Pascal rend les spectateurs fous de joie. Surtout les spectatrices. Certaines sont même invitées à aller se déhancher dans les gradins. Pascal ne laissait de temps ni à l’ennui ni à la répétition. Elle changeait souvent de répertoire, se jouait des rythmes, refusait la monotonie. Elle s’amuse sur scène en chantant des œuvres bien connues de son dernier CD.C’est grâce à cette aisance et à son goût de l’improvisation qu’elle arrive facilement à communiquer avec ses fans. Une Et la fête continue jusqu’à une heure tardive de la nuit
HZ
Photos Mohamed Fliss