BNP Paribas réalise ce trimestre une très bonne performance opérationnelle dans une conjoncture européenne qui s’améliore.
Le produit net bancaire s’élève à 10 938 millions d’euros, en baisse de 3,4% par rapport au second trimestre 2016. Cette baisse est due au fait que le produit net bancaire intégrait au deuxième trimestre 2016 une plus-value exceptionnelle de cession de titres Visa Europe pour +597 millions d’euros tandis qu’il intègre ce trimestre une plus-value de cession de titres Euronext pour +85 millions d’euros. Par ailleurs, la réévaluation de dette propre (« OCA ») et du risque de crédit propre inclus dans les dérivés (« DVA ») s’élève ce trimestre à -200 millions d’euros contre -204 millions d’euros au second trimestre 2016.
Dans les pôles opérationnels, le produit net bancaire progresse de 2,5% : il baisse légèrement de 0,3% dans Domestic Markets1 du fait de l’environnement de taux bas, malgré le bon développement de l’activité, et est en hausse sensible de 3,2% dans International Financial Services et de 4,6% dans CIB.
Les frais de gestion, à 7 071 millions d’euros, sont en baisse de 0,3% par rapport au second trimestre 2016. Ils incluent l’impact exceptionnel des coûts de restructuration des acquisitions2 pour 15 millions d’euros (50 millions d’euros au second trimestre 2016) et des coûts de transformation des métiers pour 153 millions d’euros (58 millions au second trimestre 2016) dont le montant est encore limité ce trimestre du fait du lancement progressif des programmes.
Les frais de gestion des pôles opérationnels baissent de 0,4% par rapport au second trimestre 2016 grâce aux effets des mesures d’économies de coûts. Ils baissent ainsi de 6,0% chez CIB où le plan de transformation a été lancé dès 2016. Ils augmentent de 1,6% pour Domestic Markets1, en lien avec le développement des métiers spécialisés (hausse de 0,5% seulement en moyenne pour BDDF, BNL bc et BDDB), et de 2,8% pour International Financial Services du fait de la hausse de l’activité.
Le résultat brut d’exploitation du Groupe baisse ainsi de 8,6%, à 3 867 millions d’euros du fait des éléments exceptionnels mais il est en hausse de 7,4% pour les pôles opérationnels.
Le coût du risque s’établit à un niveau bas ce trimestre, à 662 millions d’euros (791 millions d’euros au second trimestre 2016) soit 36 points de base des encours de crédit à la clientèle. Cette baisse de 16,3% tient notamment à la bonne maîtrise du risque à l’origination, à l’environnement de taux bas et à la poursuite de l’amélioration en Italie à la suite du repositionnement sur les meilleures clientèles d’entreprises.
Le résultat d’exploitation du Groupe baisse de 6,9%, à 3 205 millions d’euros (3 441 millions d’euros au second trimestre 2016). Il est en hausse de 16,4% pour les pôles opérationnels.
Les éléments hors exploitation s’élèvent à 256 millions d’euros (84 millions d’euros au second trimestre 2016 qui intégraient des dépréciations de titres).
Le résultat avant impôt s’établit ainsi à 3 461 millions d’euros contre 3 525 millions d’euros au second trimestre 2016 (-1,8%). Il est en forte hausse de 18,1% pour les pôles opérationnels. Le résultat net part du Groupe s’élève à 2 396 millions d’euros, en baisse de 6,4% par rapport au second trimestre 2016. Hors effet des éléments exceptionnels1, il s’établit à 2 566 millions d’euros (+17,2%).
Au 30 juin 2017, le ratio « common equity Tier 1 » de Bâle 3 plein2 s’élève à 11,7% (11,6% au 31 mars 2017). Le ratio de levier de Bâle 3 plein3 s’établit à 4,2%. Le ratio de liquidité (« Liquidity Coverage Ratio ») s’établit pour sa part à 116% au 30 juin 2017. Enfin, la réserve de liquidité du Groupe, instantanément mobilisable, est de 344 milliards d’euros (345 milliards d’euros au 31 mars 2017), soit plus d’un an de marge de manoeuvre par rapport aux ressources de marché.
L’actif net comptable par action s’élève à 73,3 euros, soit un taux de croissance moyen annualisé de 5,7% depuis le 31 décembre 2008, illustrant la création de valeur continue au travers du cycle. Le dividende de 2,70 € par action, entièrement en numéraire, a été payé le 1er juin 2017.
Le Groupe met en oeuvre activement le plan de transformation 2020, programme ambitieux de nouvelles expériences pour les clients, de transformation digitale et d’efficacité opérationnelle. Il poursuit par ailleurs le renforcement de son système de contrôle interne et de conformité. Enfin, il mène une politique ambitieuse d’engagement dans la société visant notamment à financer l’économie de manière éthique, favoriser le développement de ses collaborateurs, être un acteur engagé de la société et agir contre le changement climatique : le Groupe vient ainsi de décider de créer une Direction de l’Engagement d’Entreprise, dont le responsable sera membre du Comité Exécutif du Groupe, afin de renforcer ses actions dans ce domaine.
Pour l’ensemble du premier semestre, le produit net bancaire s’élève à 22 235 millions d’euros, en hausse de 0,3% par rapport au premier semestre 2016. Il intègre l’impact exceptionnel de la réévaluation de dette propre (« OCA ») et du risque de crédit propre inclus dans les dérivés (« DVA ») pour -207 millions d’euros (contre +161 millions d’euros au premier semestre 2016) ainsi que des plus-values de cessions de titres Shinhan et Euronext pour un montant total de +233 millions d’euros. Il intégrait au premier semestre 2016 une plus-value de cession des titres Visa Europe pour +597 millions d’euros.
Le produit net bancaire progresse de 4,7% dans les pôles opérationnels. Il baisse légèrement de 0,3% dans Domestic Markets4 du fait de l’environnement de taux bas, partiellement compensé par le bon développement de l’activité, augmente de 4,5% dans International Financial Services qui bénéficie d’une bonne dynamique commerciale et est en forte progression de 11,8% dans CIB qui avait connu un environnement de marché peu favorable au début de l’année 2016.
Les frais de gestion, à 15 190 millions d’euros, sont en hausse de 3,2% par rapport au premier semestre 2016. Ils incluent l’impact exceptionnel des coûts de restructuration des acquisitions5 pour 36 millions d’euros (74 millions d’euros au premier semestre 2016) et des coûts de transformation des métiers pour 243 millions d’euros (80 millions au premier semestre 2016) dont le montant est encore limité ce semestre du fait du lancement progressif des programmes du plan de transformation 2020.
Dans les frais de gestion, sont comptabilisées 1 067 millions d’euros de taxes et contributions bancaires (989 millions d’euros au premier semestre 2016), pour l’essentiel enregistrées au premier trimestre au titre de l’année en application d’IFRIC 21 « Taxes ».
Les frais de gestion des pôles opérationnels augmentent de 2,4% par rapport au premier semestre 2016 : +1,9% pour Domestic Markets1, +2,7% pour International Financial Services et +2,8% pour CIB. Ils enregistrent l’impact de l’application d’IFRIC 21 « Taxes » rappelé ci-dessus.
Le résultat brut d’exploitation du Groupe baisse ainsi de 5,4%, à 7 045 millions d’euros. Il est en hausse de 9,5% pour les pôles opérationnels.
Le coût du risque s’établit à un niveau bas, à 1 254 millions d’euros (1 548 millions d’euros au premier semestre 2016) soit 34 points de base des encours de crédit à la clientèle. Cette baisse de 19,0% tient notamment à la bonne maîtrise du risque à l’origination, à l’environnement de taux bas et à la poursuite de l’amélioration en Italie à la suite notamment du repositionnement sur les meilleures clientèles d’entreprises.
Le résultat d’exploitation du Groupe baisse de 1,9%, à 5 791 millions d’euros (5 901 millions d’euros au premier semestre 2016). Il est en forte hausse de 20,3% pour les pôles opérationnels. Les éléments hors exploitation s’élèvent à 424 millions d’euros (262 millions d’euros au premier semestre 2016 qui intégraient des dépréciations de titres).
Le résultat avant impôt s’établit ainsi à 6 215 millions d’euros contre 6 163 millions d’euros au premier semestre 2016 (+0,8%). Il est en forte hausse de 20,9% pour les pôles opérationnels.
Le résultat net part du Groupe s’élève à 4 290 millions d’euros, en baisse de 1,9% par rapport au premier semestre 2016. Hors effet des éléments exceptionnels 2, il s’établit à 4 384 millions d’euros, en forte hausse de 15,5%, traduisant la très bonne performance opérationnelle du Groupe au premier semestre.
La rentabilité annualisée des fonds propres est égale à 10,6%. La rentabilité annualisée des fonds propres tangibles est de 12,5%.