Transports routiers : la BAD approuve un prêt de 122 millions d’euros en faveur de la Tunisie
Le conseil d’administration du Groupe la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, ce mercredi 22 novembre 2017, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, un prêt de 122 millions d’euros destiné à assurer le financement du Projet d’appui à la connectivité routière dans le nord-est de la Tunisie (PACR).
Ce projet a pour objectif d’améliorer la compétitivité de l’économie tunisienne à travers l’accompagnement de la demande croissante du trafic des biens et des personnes en circulation entre la région de Bizerte, au Nord, et le reste du pays.
Le présent projet fait écho à trois des cinq priorités stratégiques de la BAD (les High 5) : « Industrialiser l’Afrique » par le développement de zones industrielles exportatrices ; « Améliorer les conditions de vie des populations africaines » à travers la réduction du coût de congestion et la réhabilitation d’espaces urbains et « Nourrir l’Afrique » grâce à une meilleure valorisation des périmètres et produits agricoles.
Le PACR est également en phase avec les priorités du Plan de développement stratégique de la Tunisie (PSD 2016-2021).
« Ce projet va améliorer encore plus la mobilité des populations et des biens dans l’agglomération de Bizerte et de Beja ainsi que vers Jendouba », a apprécié Mohamed El Azizi, directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord.
S’exprimant lors de l’approbation du programme par le conseil d’administration de la BAD, M. Azizi a ajouté : « En outre, le port de Bizerte est appelé à devenir le premier port en Tunisie, renforçant ainsi la compétitivité de l’économie du pays ».
D’un coût total de 277,29 millions d’euros, le PACR est également financé par la Banque européenne d’investissement (BEI) pour 123 millions et par le gouvernement tunisien à hauteur de 32,29 millions d’euros.
Le conseil d’administration de la BAD avait approuvé, en juin 2017, sa stratégie d’assistance à la Tunisie pour la période 2017-2021. Les interventions de la Banque s’articuleront autour de deux piliers : le renforcement de l’industrie et le développement des chaînes de valeur et l’amélioration de la qualité de vie des populations dans les gouvernorats prioritaires.