L’économie égyptienne devrait connaître une croissance de 5,5% au cours de l’exercice se terminant en juin, selon des économistes. Une prévision légèrement supérieure à celle d’une enquête réalisée il ya trois mois mais inférieure à l’objectif du gouvernement.
L’économie, à l’exception de l’industrie pétrolière, peine à attirer les investisseurs étrangers depuis le soulèvement de 2011 qui a renversé Hosni Moubarak.
L’activité égyptienne dans le secteur privé non pétrolier a reculé pour le septième mois consécutif en mars, selon l’indice PMI. L’activité du secteur privé n’a augmenté qu’en cinq mois tout au long des trois dernières années.
La commission électorale égyptienne a déclaré mardi, que près de 90% des électeurs avaient approuvé par référendum des changements constitutionnels, ce qui pourrait permettre au président Abdel Fattah al-Sisi de rester au pouvoir jusqu’en 2030.
Les partisans de Sisi affirment qu’il a stabilisé l’Egypte et qu’il lui faut plus de temps pour réformer et développer son économie.
Afin de renforcer la confiance des investisseurs, l’Égypte a mis en œuvre des réformes économiques dans le cadre d’un accord de 12 milliards de dollars sur trois ans conclu avec le Fonds monétaire international en novembre 2016. Les réformes comprenaient une taxe sur la valeur ajoutée, des réductions des subventions énergétiques et une forte dévaluation de la monnaie.
L’Égypte vise une croissance de 5,6% pour l’exercice 2018/2019, avait déclaré le ministre des Finances Mohamed Maait en février, comparé à son objectif précédent de 5,8%. Il vise une croissance de 6,1% en 2019/2020.