Alors que la Chine voit son image se détériorer depuis un certain temps, d’autres pays, surtout la Turquie, peuvent devenir les nouvelles bases de production.
L’économie turque peut sortir plus puissante qu’avant. La TUBA estime que, comme toutes les autres pandémies, le Covid-19 engendrera des transformations structurelles, économiques, sociales et politiques.
L’Académie prévoit également que l’État jouera un rôle grandissant dans l’économie, ainsi qu’une tendance nationaliste dans ce domaine.
La transportation, le tourisme et les services seront les secteurs les plus touchés par la pandémie. L’infrastructure sanitaire et la sécurité alimentaire deviennent de plus en plus importantes, et les marchés monétaires et de crédit signalent un passage au système numérique.
Un problème de confiance émane de la pandémie, non seulement dans les marchés financiers, mais dans tous les domaines de la vie. La Chine sera, selon les estimations, le pays le plus frappé par ce problème à moyen et long terme. Nombreuses entreprises de production et de consommation cherchent à diversifier leurs sources d’offre, après les difficultés qu’elles ont connues à cause de la pandémie.
Par ailleurs, ce problème a un autre aspect : certains consommateurs ne veulent plus les biens produits en Chine. Les produits chinois avaient perdu leur prestige aux États-Unis déjà, à un certain degré, à cause de la guerre commerciale entre Washington et Pékin. L’image des produits chinois se détériorent davantage.
Il semble, en outre, une fois la pandémie terminée, que la Chine en sera tenue responsable.
Certains pays, dont la Turquie, peuvent saisir l’opportunité pour sortir de cette crise plus puissants qu’avant, à moyen terme.
La capacité industrielle de la Turquie est remarquable. La Turquie, membre du G20, est le premier pays sur la liste des « éventuels pays où glissera la production ».
Le pays offre une capacité de production souple, une proximité géographique aux grands marchés et une main d’œuvre à faible coût : voilà un pays qui peut devenir une base de production pour les pays de la région.
La qualité des produits turcs est déjà admirée depuis longtemps par le monde entier.
Il sera très important pour les exportateurs turcs de pouvoir atteindre le marché américain, après les marchés européen et africain.
Cependant, la Turquie n’est pas le seul pays qui cherche à se renforcer après la pandémie. Ainsi, des voies de coopération et des partenariats doivent être pris en considération avec ces acteurs.
Il ne faut pas oublier que la Chine accordait la priorité à ses propres intérêts, dans ses échanges économiques et commerciaux, ce qui a accéléré la détérioration de son image.
Pourtant, la Turquie est un possible partenaire qui a besoin de capital, et qui offre une main d’œuvre et une capacité de production puissantes.
Après avoir émergé dans la ville chinoise de Wuhan en décembre dernier, le Covid-19 s’est propagé dans le monde entier.
Le bilan global des décès des suite du nouveau coronavirus a dépassé les 191 mille, avec plus de 2,73 millions de cas confirmés dans le monde.
Cependant, il est à noter que plus de 751 mille personnes se sont rétablies de la maladie.