Le patron de Telecom Italia a indiqué samedi que l’ancien monopole télécom ne voyait aucun problème à développer des infrastructures 5G en Italie si le gouvernement décidait d’interdire l’opérateur chinois Huawei d’y participer.
L’administration américaine presse ses pays alliés d’exclure Huawei des infrastructures 5G, craignant que l’opérateur chinois permette à Pékin d’espionner les pays occidentaux.
Huawei a toujours rejeté ces accusations.
L’Italie a adopté l’an dernier une législation conférant au gouvernement des pouvoirs de contrôle spéciaux sur les accords liés au développement de la 5G entre des entreprises nationales et des fournisseurs non européens, y compris Huawei. Mais le pays n’est pas allée jusqu’à interdire le fournisseur chinois.
La Grande-Bretagne a annoncé en juillet qu’elle n’utiliserait plus aucun équipement de Huawei pour son réseau 5G d’ici 2027, au risque de s’attirer la colère de la Chine.
« Si vous me demandez si je prévois un quelconque problème si nous devions nous trouver dans une situation similaire à celle de la Grande-Bretagne, la réponse est non », a dit Luigi Guibitosi, le directeur général de Telecom Italia, à des journalistes lors du forum annuel Ambrosetti sur les bords du lac de Côme.