Une étude sur la restructuration du Fonds de promotion des exportations (FOPRODEX) a été lancée par le CEPEX, en réponse aux recommandations du programme de réforme institutionnel du CEPEX, financé par le 3ème projet de développement des exportations (PDE III).
Dans un communiqué publié, le CEPEX a indiqué que le mécanisme du FOPRODEX, créé depuis 1984 pour renforcer les exportations tunisiennes, n’est plus en mesure de s’adapter aux évolutions enregistrées au niveau des marchés mondiaux et du flux du commerce international, ainsi que pour répondre aux nouveaux besoins du tissu industriel et du service.
“Cette étude permettra à la Tunisie d’obtenir un mécanisme financier pérenne qui permet de contribuer avec efficacité à la croissance des exportations, à travers la diversification des secteurs d’exportation et des marchés étrangers, et la facilitation de l’accès aux marchés mondiaux à haute valeur ajoutée”, a expliqué le CEPEX dans son communiqué.
“Il s’agit également d’élargir le nombre des exportateurs, en assurant leur répartition géographique”.
Cette étude devra faire ressortir un nouveau mécanisme d’accompagnement plus fluide, qui permet de répondre aux ambitions et aux besoins des secteurs d’exportation, ainsi que des sociétés exportatrices tunisiennes.
De même, cette étude permettra de clarifier un régime de gouvernance relatif à ce mécanisme financier conformément à la nouvelle structuration organisationnelle du CEPEX, pour garantir plus de souplesse en termes de gestion, de prise de décision et d’évaluation.
De même, l’élaboration des cadres légaux nécessaires qui répondent aux exigences et aux objectifs du nouveau mécanisme figurera parmi les axes de cette étude.
Le FOPRODEX a été créé en vertu de la loi 84-84 du 31 décembre 1984, vise et à inciter les sociétés tunisiennes à se diriger vers des marchés extérieurs.
Ce mécanisme a permis de réaliser des objectifs de la stratégie de l’Etat, dont la préservation de la compétitivité des secteurs exportateurs, notamment l’agriculture, l’agroalimentaire, et l’accès aux marchés non traditionnels, tels que les marchés africains, de l’Amérique du Nord et des pays du Golfe.