La Bourse de New York hésite jeudi dans les premiers échanges au lendemain de sa pire séance depuis juin, tiraillée entre des indicateurs supérieurs aux attentes et des incertitudes sur le front sanitaire, économique et politique.
Quelques minutes après l’ouverture, l’indice Dow Jones perd 85,13 points, soit 0,32%, à 26.434,82 points et le Standard & Poor’s 500, plus large, progresse de 0,09% à 3.274,03 points.
Le Nasdaq Composite prenait 0,82% à 11.095 points peu après l’ouverture.
L’économie américaine a rebondi à un rythme sans précédent au troisième trimestre, avec une croissance de 33,1% en rythme annualisé après la chute historique de 31,4% subie au trimestre précédent.
Le plan de soutien du gouvernement a aidé de nombreuses entreprises et chômeurs, augmentant les dépenses de consommation, qui à leur tour ont dopé le PIB.
Mais démocrates et républicains peinent aujourd’hui à trouver un terrain d’entente sur de nouvelles mesures de relance alors que la “deuxième vague” épidémique frappe le pays.
Autre indicateur publié avant l’ouverture, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué plus qu’attendu à 751.000 mais restent supérieures au pic de 665.000 atteint pendant la crise de 2007-2009.
En Bourse, le compartiment de l’énergie (-0,96%) accuse l’une des plus fortes baisses sectorielles alors que les cours du pétrole chutent de plus de 5%, les nouvelles restrictions en Europe menaçant la demande.
Apple (+2,05%) est en tête du Dow Jones, dont la majorité des composantes reculent. Le fabricant de l’iPhone doit publier ses résultats après la clôture à l’instar d’Amazon, Alphabet ou Facebook, qui gagnent de 0,46% à 3,03%.
Pinterest bondit de 37,97%, à un plus haut record, grâce à ses prévisions supérieures aux attentes.