La Bourse de New York a ouvert en baisse jeudi, la hausse des inscriptions au chômage ayant illustré les conséquences sur le marché du travail de la pandémie de coronavirus et de l’absence de nouvelles mesures de relance budgétaire.
Quelques minutes après l’ouverture, le Dow Jones perd 95,28 points, soit 0,32%, à 29.973,53 points et le Standard & Poor’s 500, plus large, recule de 0,28% à 3.662,36 points.
Le Nasdaq Composite cédait 0,8% à 12.240,15 points à l’ouverture.
Publiées une heure avant l’ouverture, la hausse plus forte que prévu des inscriptions hebdomadaires au chômage a ranimé les craintes pour l’économie. Elles ont augmenté de 853.000 contre 716.000 la semaine précédente et 725.000 pour le consensus.
La Chambre des représentants a approuvé un texte prolongeant d’une semaine les financements fédéraux afin d’éviter un “shutdown” de l’administration et d’offrir aux élus du Congrès davantage de temps pour s’accorder notamment sur un plan de relance dont les négociations sont dans l’impasse depuis des mois.
“Toute bonne nouvelle concernant la relance pourrait éclipser le reste et nous ramener à nous concentrer sur le potentiel des vaccins et la reprise économique. Mais pour l’instant, nous sommes tenus en otage par le blocage à Washington”, a déclaré Art Hogan, responsable de la stratégie chez National Securities.
Les indices de Wall Street ont enchaîné les records ces dernières semaines grâce aux progrès réalisés par les laboratoires pharmaceutiques dans l’élaboration de vaccins.
Pfizer (+0,39%) et BioNTech (+3,09%) sont en hausse alors qu’un groupe d’experts indépendants va se réunir dans la journée pour rendre un avis consultatif sur la demande d’autorisation en urgence de leur vaccin, ce qui pourrait influencer la décision finale de l’agence américaine du médicament (FDA).
La tendance est à nouveau freinée par le repli de grandes valeurs technologiques comme Alphabet (-1,29%) ou encore Facebook (-1,39%).