L’arrivée des vaccins contre le COVID-19 et les soutiens monétaires et budgétaires permettent d’espérer une amélioration de la conjoncture au Canada à moyen terme mais la situation va rester difficile au premier trimestre, qui devrait se solder par une contraction de l’économie, a déclaré mercredi la Banque du Canada.
La banque centrale souligne ainsi dans ses prévisions trimestrielles qu’en dépit de l’embellie attendue, elle ne s’attend pas à ce que l’inflation atteigne son objectif avant 2023, ce qui implique qu’elle ne modifiera pas d’ici-là son taux directeur, fixé à 0,25%.
« Au-delà du court terme, les perspectives pour le Canada sont maintenant plus encourageantes et plus sûres qu’on le projetait en octobre, grâce aux vaccins disponibles plus tôt que prévu et aux importantes mesures de relance qui sont en place », explique-t-elle dans un communiqué.
La Banque du Canada prévoit une contraction de 2,9% du produit intérieur brut (PIB) au premier trimestre, en partie à cause de la recrudescence des cas de contamination par le coronavirus et des mesures de confinement, mais elle table sur une croissance de 4% sur l’ensemble de cette année après une chute de 5,5% en 2020.
Elle a relevé sa prévision de croissance 2022 à 4,8% contre 3,7% prévu en octobre et attend une expansion de 2,5% pour 2023.