Alstom a annoncé vendredi la finalisation du rachat des activités ferroviaires du groupe canadien Bombardier, une opération qui fait de lui le numéro deux mondial du secteur derrière le chinois CRC.
Le prix de référence de cette acquisition s’est établi à 5,5 milliards d’euros, la valeur basse de la fourchette de 5,5 milliards à 5,9 milliards d’euros communiquée le 16 septembre dernier.
L’opération donne naissance à un groupe élargi au chiffre d’affaires de 15,7 milliards d’euros et disposant d’un carnet de commandes de 71,1 milliards, avec 75.000 personnes dans 70 pays.
Alstom a confirmé vendredi son objectif de dégager 400 millions d’euros annuels de synergies de coûts après quatre à cinq ans.
Il prévoit aussi de rétablir la marge de Bombardier Transport « en ligne avec les standards à moyen terme ».
L’opération devrait conduire à une augmentation à deux chiffres du bénéfice net par action (BNPA) à partir de la deuxième année suivant sa finalisation, a indiqué Alstom.