L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a revu à la hausse sa prévision de demande mondiale de pétrole pour 2021, pariant sur une accalmie de la pandémie de COVID-19.
L’Opep table désormais sur une croissance de 5,95 millions de barils par jour (bpj) cette annoncé, soit 70.000 bpj de plus que la projection du mois dernier, montre son nouveau rapport mensuel publié mardi.
« Comme la propagation et l’intensité de la pandémie de COVID-19 devraient s’atténuer avec le déploiement en cours des campagnes de vaccination, les exigences de distanciation sociale et les limitations de voyage devraient être réduites, permettant une hausse de la mobilité », a déclaré le cartel pétrolier dans le rapport.
Cette révision à la hausse marque un changement de tendance par rapport aux mois précédents au cours desquels l’Opep avait abaissé ses prévisions de demande en raison des mesures de confinement.
Une accélération de la demande pourrait inciter l’Opep et ses alliés, connus sous le nom d’Opep+, à réduire davantage les réduction de l’offre après s’être déjà mis d’accord au début du mois sur un allégement des mesures d’encadrement de leur production à partir de mai.
Le brut léger américain se traitait à plus de 60 dollars le baril vers 13h05 GMT et le Brent de la mer du Nord autour de 64 dollars.
Le cartel a relevé sa prévision de croissance de l’économie mondiale à 5,4% pour 2021 contre 5,1% auparavant, en supposant que l’impact de la pandémie est « largement contenu » au début du second semestre.
« La reprise économique mondiale se poursuit, nettement soutenue par des mesures de relance monétaire et budgétaire sans précédent », a déclaré l’Opep.