Le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, a déclaré, vendredi 25 juin 2021, qu’une démarche a été entreprise pour débloquer, pour les 13 mois à venir, des projets publics d’une valeur de 2 milliards de dinars, et ce dans le cadre de la levée des freins à l’investissement.
Dans une déclaration aux médias, en marge de la 5e réunion de consultation économique de Beit El Hekma tenue à Carthage, Mechichi a estimé que le cadre juridique et réglementaire demeure le principal obstacle entravant l’investissement public, ajoutant que la Tunisie compte actuellement des projets d’investissement de près de 17 milliards de dinars en suspens. ” Cela est inadmissible ; car chaque dinar compte aujourd’hui “, a-t-il insisté.
Il a, dans ce contexte, fait remarquer que le cadre réglementaire des marchés publics reste encore dans sa version traditionnelle, alors que sa révision a débuté depuis 2014, annonçant qu’une nouvelle version sera prochainement présentée au conseil ministériel.
D’après lui, ce nouveau projet de loi sera ” une bouffée d’oxygène pour les investisseurs et toutes les personnes qui côtoient l’administration “.
Il a, à cet égard, déploré la méfiance et le manque de confiance dont fait part l’administration à l’égard des investissements, appelant à la nécessité de rompre avec cette mentalité et d’encourager les investissements.
Cette cinquième rencontre a été marquée par la participation du président de l’UTAP, Abdelmajid Ezzar, et du président de l’UTICA, Samir Majoul, et des représentants d’institutions financières internationales ; à l’instar de la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement et la délégation européenne en Tunisie.
Elle s’est articulé autour de la réforme économique visant à impulser le rythme de réalisation des projets d’investissements publics après l’épidémie de COVID-19.