Toyota Motor Corp a fait état mercredi d’un résultat opérationnel record pour son premier trimestre, porté par le rebond des ventes, mais le constructeur automobile nippon n’a pas relevé sa prévision annuelle, évoquant la hausse des infections au COVID-19 et la pénurie mondiale de puces électroniques.
Le premier constructeur automobile mondiale par véhicules vendus a maintenu sa prévision d’un résultat opérationnel de 2.500 milliards de yens (19,3 milliards d’euros) pour l’exercice en cours, alors que les analystes attendent en moyenne 2.880 milliards selon Refinitiv.
L’action Toyota a reculé jusqu’à 2,3% mercredi en séance à la Bourse de Tokyo, pour finir en baisse de 0,85%, certains investisseurs se montrant déçus par l’absence de révision à la hausse de la prévision annuelle.
« La situation reste imprévisible en raison de la propagation du COVID-19 dans les pays émergents, de la pénurie de semi-conducteurs et de la flambée des prix des matériaux », a prévenu Toyota dans un communiqué.
Le groupe a publié un résultat opérationnel de 997,49 milliards de yens (7,7 milliards d’euros) pour les trois mois à fin juin, bien au-dessus de l’estimation moyenne des analystes à 752 milliards.
Face à la pénurie, Toyota a pu stocker des semi-conducteurs grâce au plan de continuité de l’activité développé après le tremblement de terre de Fukushima en 2011 qui oblige les fournisseurs à stocker des puces, a rapporté Reuters en mars.
Mais plus récemment, le groupe a été confronté à des difficultés de production en Thaïlande, où il a été obligé de suspendre la production des véhicules dans trois usines à cause des pénuries de pièces.
Le constructeur automobile a néanmoins maintenu son objectif de 8,7 millions de voitures vendues pour l’exercice, après 7,65 millions en 2020.