Les Bourses européennes ont terminé en hausse mardi avec un record pour le CAC 40 parisien, les investisseurs écartant les incertitudes liées au variant Omicron pour se focaliser sur les annonces positives.
L’indice CAC 40 a gagné 0,57% à 7.181,11 points, un plus haut en clôture. L’indice phare de la Bourse de Paris est monté jusqu’à 7.187,76 en séance, ce qui représente un pic absolu.
A Francfort, le Dax a pris 0,81% tandis que la Bourse de Londres était fermée pour un jour férié.
L’indice EuroStoxx 50 a avancé de 0,56%, le FTSEurofirst 300 de 0,61% et le Stoxx 600 de 0,62%.
L’optimisme l’a de nouveau emporté ce mardi sur les marchés d’actions dans des volumes d’échanges réduits en raison de l’absence de nombreux acteurs, notamment britanniques.
Les cas de COVID-19 continuent pourtant de se multiplier dans le monde, incitant de nombreux pays à imposer de nouvelles mesures pour limiter la transmission du variant Omicron du coronavirus, particulièrement contagieux.
Alors que le gouvernement britannique ne prévoit pas de nouvelles restrictions d’ici la nouvelle année en Angleterre, le gouvernement français a annoncé, sans surprise, un renforcement des mesures mais qui écartent pour l’heure un couvre-feu et la fermeture des bars et restaurants.
Au chapitre des annonces positives, aux Etats-Unis cette fois, le Centre de contrôle et de prévention des maladies a réduit de moitié le temps d’isolement recommandé pour les personnes contaminées mais asymptomatiques.
VALEURS EN EUROPE
La quasi-totalité des secteurs de la cote européenne étaient dans le vert ce mardi et la hausse la plus marquée est revenu à celui des services aux collectivités. Son indice Stoxx a gagné 1,24%.
Veolia a pris 2,74%, en tête du CAC 40, devant Engie (+1,58%) et TechnipFMC (+1,12%).
TAUX
Avec les craintes sur Omicron qui s’estompent, les rendements des emprunts d’Etat en Europe ont terminé en légère hausse: celui du Bund allemand à dix ans a fini à -0,239% après avoir atteint un pic d’un mois à -0,221%.
Aux Etats-Unis, le rendement des Treasuries à deux ans recule après avoir atteint un plus haut depuis mars 2020, à 0,758%, face à la faible demande suscitée par une adjudication à deux ans.
CHANGES
Sur le marché des devises, le dollar est stable contre un panier de monnaies de référence et l’euro recule de -0,12% sous 1,13 dollar.
Le yen se stabilise contre le billet vert après avoir atteint en séance un creux d’un mois, pénalisé par son statut de valeur refuge.
PÉTROLE
Le marché du pétrole monte à la faveur de perturbations de la production en Equateur, en Libye et au Nigeria, et des anticipations de baisse des stocks hebdomadaires de brut aux Etats-Unis.
Le baril de Brent gagne 0,67% à 79,13 dollars et celui du brut léger américain (WTI), en hausse pour le cinquième jour d’affilée, prend 0,58% à 76,01 dollars.