La Bourse de New York a terminé en hausse lundi après une séance de yo-yo, entre rebond après sa lourde chute vendredi et prudence des investisseurs avant la réunion cette semaine de la Réserve fédérale, qui devrait décider d’un nouveau resserrement monétaire pour juguler l’inflation.
L’indice Dow Jones a gagné 0,26%, ou 84,29 points, à 33.061,5 points.
Le S&P-500, plus large, a pris 23,46 points, soit 0,57%, à 4.155,39 points.
Le Nasdaq Composite a progressé de son côté de 201,38 points (1,63%) à 12.536,02 points.
Après avoir connu vendredi sa pire séance depuis 2020 après de mauvais résultats d’Amazon, Wall Street a fait du yo-yo lundi dans un marché volatile, sur fond de craintes d’un relèvement plus rapide que prévu des taux de la Réserve fédérale dans un contexte de fortes tensions inflationnistes.
Alors que les investisseurs anticipent une hausse d’un demi-point des taux de la Fed mercredi, le rendement des bons du Trésor à dix ans a atteint 3% pour la première fois depuis plus de trois ans.
« C’est un jeu d’attente. Voyons ce que dit la Fed, à quoi ressembleront les données sur l’inflation la semaine prochaine et il y a beaucoup de résultats trimestriels cette semaine », a déclaré Dennis Dick, trader chez Bright Trading LLC.
Aux valeurs, Twitter (+0,3%) s’est retourné à la hausse après des informations de Reuters sur le fait qu’Elon Musk chercherait des investisseurs pour l’aider à financer son opération de rachat du réseau social.
Tesla, dont Elon Musk a gagé une partie des titres qu’il détient personnellement auprès de banques pour obtenir un prêt sur marge de 12,5 milliards de dollars destiné à financer le rachat de Twitter, a également accentué ses gains (+3,7%).
Amazon, qui avait chuté de 14% vendredi après ses résultats et ses prévisions décevantes, a terminé sur le fil dans le vert (+0,17%), après avoir cédé jusqu’à près de 3% en séance, à son plus bas niveau depuis près de deux ans.
Spirit Airlines a chuté de plus de 9% après avoir rejeté l’offre d’achat de JetBlue Airways (+2,6%) et préféré celle de Frontier Airlines, car elle estimait que l’opération avait peu de chances d’être approuvée par les autorités de la concurrence.