L’économie japonaise s’est contractée un peu moins que prévu initialement au premier trimestre, la consommation privée étant résisté face à la résurgence de l’épidémie de coronavirus, ce qui a compensé la baisse des dépenses d’investissement.
Ce ralentissement est une bonne nouvelle pour les responsables politiques chargés de maintenir la fragile reprise du pays, qui fait face à la hausse des prix de l’énergie et des matières premières, à un yen faible et aux perturbations persistantes des chaînes d’approvisionnement.
Les données révisées du produit intérieur brut (PIB) publiées mercredi par le Bureau du Cabinet montrent que l’économie japonaise s’est contractée de 0,5% en rythme annuel au premier trimestre de 2022, une baisse légèrement inférieure à l’estimation d’une contraction de 1,0% publiée le mois dernier.
Ces chiffres sont inférieurs aux prévisions des analystes qui tablaient sur une contraction de 1,0%.
En rythme trimestriel, le PIB japonais a baissé de 0,1%, par rapport aux données publiées précédemment qui annonçaient une baisse de 0,2%.
La consommation privée, qui représente plus de la moitié du PIB du Japon, a augmenté de 1,0% au premier trimestre, alors que les estimations publiées au mois de mai la donnaient pratiquement inchangée.
Cette révision du PIB intervient alors que les données concernant les dépenses des ménages publiées mardi ont fait état d’une baisse plus importante que prévue au mois d’avril, la forte baisse du yen et la flambée des prix des produits de base ayant fait augmenter les coûts.