Il est peu probable que la période de très faible inflation qui a précédé la pandémie de COVID-19 revienne et les banques centrales doivent s’adapter à des anticipations d’inflation plus élevées, a déclaré mercredi Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE).
Selon les économistes, le taux d’inflation en zone euro, qui a atteint un pic historique à 8,1% en mai, devrait continuer à grimper jusqu’au début de l’automne, avant un lent ralentissement qui le verrait rester au-dessus de l’objectif de 2% de la BCE jusqu’en 2024.
La BCE a annoncé au début du mois qu’elle procéderait à une hausse de ses taux d’intérêt directeurs de 25 points de base le 21 juillet, en précisant qu’elle n’excluait pas une hausse plus importante en septembre, afin de lutter contre une inflation devenue trop élevée.