Le plafonnement des prix des exportations de pétrole russe, qui sera imposé par les pays du G7, de l’Union Européenne et l’Australie, regroupés en coalition, le mois prochain, ne s’appliquera que sur la première vente au déchargement du pétrole expédié par voie maritime, excluant les coûts de transport et de trading, a déclaré vendredi un responsable de la coalition.
Les détails du plafonnement des prix sont en cours de finalisation à l’approche de la date limite du 5 décembre pour le lancement du plan et d’un embargo de l’Union européenne sur le brut russe, mais les discussions sur le niveau du plafonnement des prix se poursuivent.
Selon les règles rapportées par la presse, tout pétrole revendu, alors que le brut est encore en route vers sa destination, doit être tarifé au niveau du plafond ou en dessous, a précisé le responsable.
« Une fois que la première vente du pétrole au déchargement est effectuée, il peut être vendu au prix du marché », a précisé le responsable de la coalition, ajoutant que tant qu’il ne repart pas en mer, ce n’est plus du pétrole russe « maritime ».
Mais si le pétrole est rechargé sur un pétrolier pour être expédié ailleurs, le plafond de prix s’applique à nouveau, à moins que le brut n’ait été substantiellement raffiné en d’autres produits, a ajouté le responsable.
Le plafonnement n’inclura pas le coût du fret ou d’autres coûts commerciaux et de transport, a-t-il ajouté.
Le plan vise à ramener les revenus pétroliers de Moscou à leur niveau d’avant l’invasion de l’Ukraine, tout en maintenant le brut russe sur le marché mondial pour éviter de nouvelles flambées des prix.