Des rencontres B to B se tiennent, jeudi, à Rimini en Italie, avec la participation de représentants de quinze entreprises tunisiennes et d’institutionnels de l’ONAS, la SONEDE, le CITET et le Packktec, pour s’informer des solutions innovantes et des technologies vertes dans le domaine de l’économie circulaire.
Ces rencontres sont tenues, à l’occasion du salon international des technologies vertes « Ecomondo », qui se tient du 7 au 11 novembre à Rimini, dans sa 26ème édition.
L’avant-dernier jour de l’événement est également marqué par l’organisation de l’Africa Green Growth Forum, l’un des événements majeurs de cette édition. Cet évènement qui rassemble des représentants de gouvernements et d’institutions africaines pour discuter des enjeux liés à l’eau, l’énergie et l’alimentation, est organisé par « RES4Africa » et le Comité technico-scientifique d’Ecomondo, avec le soutien de la Commission européenne.
Selon Antonino Trimarchi, gérant de MIDA Group, mandaté par Italian Exhibition Group (IEG), pour sélectionner une délégation de visiteurs professionnels, en plus des rencontres avec les institutionnels et représentants d’entreprises de Tunisie, des rencontres B to B ont été également organisées avec des institutionnels du Maroc, du Sénégal et de la Côte d’Ivoire.
Le salon axe l’édition de cette année sur l’Afrique, d’après le responsable, dans la finalité d’identifier des solutions technologiques viables et adaptées au contexte africain. L’objectif est également d’explorer les meilleures pratiques et les solutions de l’innovation technologique verte les plus capables de contrer des phénomènes extrêmes menaçant l’Afrique, tels que les sécheresses, la désertification et les inondations.
Il s’agit également d’après Trimarchi, « de prendre connaissance des technologies les plus appropriées pour les pays africains, en termes de rapport qualité prix et facilité d’utilisation, dans la mesure où elles ne nécessitent pas des formations pour leur déploiement immédiat ».
Les entreprises tunisiennes présentes à ce salon sont actives dans les secteurs du textile, de l’industrie mécanique, de l’agriculture, de l’agroalimentaire, du traitement des déchets ainsi que des eaux usées. Elles sont à la recherche, en particulier, de solutions innovantes et d’équipements de recyclage des déchets, de valorisation et de traitement des ressources en eau et de collecte des résidus organiques.
Rencontrées aux espaces d’exposition au salon de Rimini, des responsables d’entreprises italiennes et européennes de service, solutions et technologies du secteur environnemental ont exprimé, leur prédisposition à conquérir de nouveaux marchés en Afrique du Nord, notamment en Tunisie, et en Algérie, et d’étendre leur présence sur les marchés du Moyen Orient, telles que l’ Arabie Saoudite et l’ Égypte.
Ces entreprises opèrent offrent principalement des technologies innovantes pour la production du biogaz, le recyclage des déchets en verre, en plastique ou en carton, l’ analyse de la qualité de l’eau et le dessalement des eaux usées.
Il y’a lieu de rappeler que l’un des principaux piliers sur lesquels repose le nouveau modèle économique tunisien est l’économie verte et circulaire.
Pour les autorités tunisiennes, ce sont les pistes les plus appropriées pour assurer la décarbonisation de l’économie par les énergies renouvelables et nouvelles forme de mobilité, la réalisation de l’autosuffisance alimentaire par une meilleure exploitation durable des ressources naturelles, la mise sur l’économie numérique et les actifs immatériels, et la formation aux compétences entrepreneuriales, à l’innovation et la technologie pour relever la soutenabilité.