La compagnie pétrolière saoudienne Saudi Aramco a annoncé dimanche un bénéfice net annuel pour 2023 de 121,3 milliards de dollars (110,8 milliards d’euros), le deuxième bénéfice le plus important de son histoire après le profit record de 161,1 milliards de dollars enregistré en 2022.
Ce recul de près de 25% du bénéfice net entre les deux années s’explique pas le reflux des prix du brut et une baisse des volumes vendus.
Le géant pétrolier, dont l’Etat saoudien détient directement 82,2% du capital, n’en a pas moins relevé de 30% au total ses dividendes l’an dernier, pour un montant de 97,8 milliards de dollars.
Après un record de 2022 à 148,5 milliards, le flux de trésorerie disponible s’est établi à 101,2 milliards.
Le directeur général d’Aramco, Amin Nasser, a déclaré que la société cherchait de nouvelles opportunités d’investissement en Chine, où la demande en pétrole est robuste et augmente.
Il a également précisé que les discussions se poursuivaient sur la prise d’une participation de 15 à 20% dans la coentreprise dans les motorisations thermiques et hybrides entre Renault et le chinois Geely.