C’est officiel : EDF devient le propriétaire exclusif des activités nucléaires de General Electric. L’annonce a été faite par le président français Emmanuel Macron en personne, dans un entretien accordé aux journaux du groupe Ebra. Cette acquisition, finalisée ce vendredi 31 mai, marque un tournant stratégique majeur pour la filière nucléaire française.
Un rachat historique pour la souveraineté énergétique
En reprenant le contrôle de ces activités, notamment la maintenance et la fabrication des turbines Arabelle, EDF se dote d’une expertise cruciale pour l’ensemble du cycle nucléaire, de l’approvisionnement en uranium à l’exploitation des centrales. Pour Emmanuel Macron, il s’agit d’un « retour de la souveraineté » dans un domaine stratégique pour la sécurité et l’indépendance énergétique de la France.
Un atout pour la compétitivité d’EDF
Au-delà de sa dimension géopolitique, ce rachat présente également des avantages économiques considérables pour EDF. En effet, en produisant des turbines pour ses propres besoins et pour ceux d’autres clients, l’électricien français pourra optimiser ses coûts et améliorer sa rentabilité.
Un avenir prometteur pour les activités nucléaires
Le président français s’est montré confiant quant à l’avenir de ces activités sous la houlette d’EDF. Il a notamment souligné la « fierté française » que représente ce savoir-faire industriel et a réaffirmé son engagement à soutenir le développement de l’énergie nucléaire.
Une opération saluée par les acteurs du secteur
Le rachat des activités nucléaires de GE par EDF a été accueilli favorablement par les acteurs du secteur. Les syndicats ont salué la perspective de pérennisation des emplois et de développement des compétences, tandis que les experts ont salué un renforcement de la filière nucléaire française.
Cette acquisition historique marque une étape importante dans la stratégie de reconquête de la souveraineté énergétique de la France et ouvre de nouvelles perspectives prometteuses pour l’avenir de l’énergie nucléaire dans le pays.