L’activité économique en zone euro au mois de juillet. L’indice composite des directeurs d’achat (PMI), qui mesure l’évolution de l’activité dans les secteurs manufacturier et des services, est resté au-dessus du seuil de 50, marquant une croissance minimale.
Cependant, cette croissance est qualifiée de « rythme d’escargot » par les économistes. En effet, le secteur manufacturier poursuit son déclin, tandis que la croissance du secteur des services s’est tassée. Cette situation s’explique notamment par une baisse de la demande globale et une production industrielle en berne.
Par ailleurs, si l’inflation des services, un indicateur clé pour la Banque centrale européenne (BCE), a légèrement diminué, elle reste élevée. Néanmoins, cette modération pourrait inciter la BCE à envisager un assouplissement de sa politique monétaire.
En résumé, l’économie de la zone euro connaît un ralentissement marqué, avec un secteur privé peinant à retrouver de la vigueur. Cette situation soulève des interrogations sur la capacité de la zone euro à soutenir une croissance plus dynamique à court terme.