Malgré un contexte économique mondial marqué par l’inflation et les tensions géopolitiques, la zone euro affiche une croissance stable au deuxième trimestre, confirmée à 0,6% sur un an. Si cette donnée est encourageante, elle masque des disparités importantes entre les pays membres.
Certains États, notamment ceux du Sud, peinent à retrouver un rythme de croissance soutenu, contraints par des dettes publiques élevées et des réformes structurelles encore insuffisantes.
À l’inverse, les pays du Nord, profitant d’une industrie plus compétitive et d’une demande intérieure dynamique, tirent leur épingle du jeu. Cette croissance modérée soulève également des interrogations sur sa durabilité.
La persistance de l’inflation, si elle s’atténue, pourrait freiner la consommation des ménages et peser sur l’investissement des entreprises. La politique monétaire de la Banque centrale européenne, entre assouplissement et normalisation, continue de faire l’objet de débats, son impact sur l’économie réelle restant incertain.