Réformer les secteurs bancaire et financier et lutter contre la corruption pour attirer l’investissement
La réforme des secteurs bancaire et financier, la lutte contre la corruption et le secteur informel, la digitalisation de l’administration et le renforcement du partenariat public-privé sont les principales mesures qui devraient être engagées pour booster l’investissement en Tunisie qu’il soit national ou étranger, ont souligné les différents intervenants à la première conférence plénière organisée sous le thème : la Tunisie une plateforme ouverte sur les marchés mondiaux dans le cadre de la conférence internationale Tunisia 2020.
Isabelle Bébéar, directrice de l’International BPI France, Mohamed El Kettani, président directeur général d’Attijari Wafa Bank et Mouayed Makhlouf, directeur Middle East and North Africa, société financière internationale ((groupe privé de la Banque mondiale), ont été unanimes que le climat des affaires en Tunisie est aujourd’hui propice pour des investissements dans plusieurs secteurs comme le tourisme, le secteur bancaire et financier, les énergies renouvelables, l’économie numérique, l’aéronautique et l’automobile, les industries manufacturières, la micro finance, les industries de transformation, l’agriculture, le textile et autres filières.
Les participants ont souligné que la réussite de la transition politique et le lancement de plusieurs réformes notamment, l’amendement du code des investissements a donné un signe fort aux investisseurs étrangers estimant que la Tunisie a tous les atouts pour devenir un hub régional important.
« La Tunisie est un vivier de mains d’œuvres qualifiées et bien formées » Isabelle Bébéar
Selon Mohamed El Kettani, sur les 15 filiales d’Attijariwafa Bank en Afrique, les PME et entreprises tunisiennes sont les plus actives. « Les Tunisiens sont les plus entreprenants »
« le climat d’affaires en Tunisie est bien meilleur que dans d’autres pays de la région MENA » Mouayed Makhlouf
S’exprimant à cette occasion, Fadhel Abdelkefi, ministre du développement, de
l’investissement et de la coopération internationale a indiqué que la Tunisie dispose d’un énorme potentiel. « C’est un site extrêmement compétitif même davantage que certains sites asiatiques », a-t-il signalé, affirmant que des efforts sont actuellement déployés en vue de garantir la stabilité sociale.
L’Union du Maghreb arabe en particulier et l’Afrique en général sont les principaux marchés à conquérir. A travers la Tunisie, les investisseurs étrangers peuvent également y rayonner, ont souligné les intervenants.