En Afrique, la question du changement climatique est encore peu abordée par les fictions cinématographiques mais très présente dans les documentaires alors qu’à l’échelle internationale, le climat est désormais omniprésent dans tous les débats qu’ils soient politique, économique, social ou culturel. Des producteurs, acteurs et réalisateurs de renomée internaitonale se forgent aujourd’hui, une réputation de défenseurs et défenseuses de l’environnement à travers des oeuvres qui anticipent le cahos à travers la science fiction et attirent les cinéphiles.
Parmi les films de science-fiction qui ont averti au danger guettant l’humanité à cause des abus envers la nature, figure « Le Jour d’après », sorti en 2004, lequel raconte ce qui se passerait en cas d’arrêt du Gulf Stream : tempêtes, inondations, transformation de l’eau en banquise.
Il s’agit également, de « Don’t Look Up » qui raconte l’histoire de deux astronomes en tournée médiatique pour prévenir l’humanité qu’une comète se dirige vers la Terre et s’apprête à la détruire.
« Waterworld » aussi plonge le spectateur dans un futur où de rares survivants vivent sur des atolls artificiels et rêvent d’une contrée mythique recouverte de vastes forêts et de profondes vallées, à la suite d’une catastrophe écologique faisant que la Terre soit recouverte par les océans.
Bien qu’elle se situe dans un futur lointain, la montée des eaux est un phénomène d’actualité. Selon le GIEC, le niveau de la mer pourrait gagner jusqu’à un mètre d’ici 2100. A cet égard, des films tels que « Hell » avertissent sur la hausse des températures, ou encore le film « Mad Max: Fury Road », qui anticipe un futur post-apocalyptique et une pénurie d’eau donnant lieu à une violente guerre de gangs. Avec le concours « Africa Climate Fiction Award », des Africains empruntent le même chemin.