BMW a affiché jeudi une hausse de son bénéfice au premier trimestre, stimulée par une réévaluation de sa participation dans sa coentreprise chinoise et par la hausse des prix.
Le constructeur automobile allemand a par ailleurs maintenu ses perspectives pour 2022 malgré la volatilité des prix des matières premières et de l’énergie.
La réévaluation de sa participation existante dans sa coentreprise avec Brilliance Auto Group a permis de dégager un bénéfice préliminaire de 7,7 milliards d’euros, a déclaré BMW.
En février, le groupe avait annoncé une prise de contrôle majoritaire de sa coentreprise chinoise pour 3,7 milliards d’euros, passant de 50 à 75%, après avoir obtenu l’accord nécessaire de Pékin.
Si l’on exclut l’impact de sa participation dans la coentreprise BMW Brilliance Automotive, BMW a enregistré une hausse de 16,3% de son chiffre d’affaires pour le trimestre, malgré une baisse de 6,2% des ventes de voitures en raison d’une hausse des prix.
L’industrie automobile a été frappée par une succession de problèmes de chaîne d’approvisionnement liés à la pandémie de COVID-19, en particulier une pénurie mondiale de semi-conducteurs.
Les constructeurs automobiles comme BMW se sont concentrés sur la production de véhicules à plus forte marge, et le manque d’offre a fait grimper les prix des voitures neuves et d’occasion.
La société a enregistré un bénéfice net trimestriel de 10,2 milliards d’euros, contre 2,8 milliards d’euros un an plus tôt. En excluant l’impact de BMW Brilliance Automotive, le groupe a réalisé un bénéfice d’exploitation de 3,4 milliards d’euros, contre 3 milliards d’euros un an plus tôt.