Shell a annoncé jeudi un bénéfice record pour le premier trimestre, le groupe pétrolier ayant tiré profit de la hausse des prix du pétrole et du gaz et de la bonne performance de sa division commerciale.
Shell rejoint ses rivaux du secteur, notamment BP et TotalEnergies, qui ont également enregistré une forte hausse de leur bénéfice avec la volatilité des prix des matières premières depuis par l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Même après avoir déprécié 3,9 milliards de dollars après impôts à la suite de sa décision d’abandonner ses activités en Russie, l’entreprise a réalisé son bénéfice trimestriel le plus élevé depuis 2008.
D’ici la fin de l’année, le groupe entend cesser également tous ses achats de pétrole brut russe à long terme, à l’exception de deux contrats conclus avec un « petit producteur russe indépendant », qui n’a pas été nommé.
Ses contrats d’importation de produits pétroliers raffinés en provenance de Russie prendront également fin et le groupe possède encore des contrats à long terme en cours pour acheter du gaz naturel liquéfié russe.
Le bénéfice ajusté du premier trimestre a augmenté de 43% par rapport au trimestre précédent pour atteindre 9,13 milliards de dollars (8,78 milliards d’euros), dépassant ainsi les prévisions moyennes des analystes qui tablaient sur 8,67 milliards de dollars.
Le paiements des dividendes et les rachats d’actions ont atteint 5,4 milliards de dollars au cours du trimestre, a déclaré Shell, dans le cadre de son plan de rachat de 8,5 milliards de dollars d’actions au cours du premier semestre de l’année.
Son dividende est passé à 25 cents par action, comme prévu.