Londres exceptée, les Bourses européennes ont fini en hausse jeudi, les investisseurs continuant de faire monter les actions à l’approche de la nouvelle année alors que s’estompent les inquiétudes quant à l’impact de l’augmentation mondiale des cas de COVID-19.
À Paris, le CAC 40 a gagné 0,16% à 7.173,23 points. Le Footsie britannique a cédé 0,24%, sous le coup de prises de profits, après avoir atteint la veille un plus haut depuis février 2020 au terme d’un week-end prolongé. Le Dax allemand a pris 0,21%.
L’indice EuroStoxx 50 est monté de 0,5%, le FTSEurofirst 300 a avancé de 0,16% et le Stoxx 600 de 0,15%.
A Wall Street, les indices Dow Jones et S&P-500 ont établi de nouveaux plus hauts. Ils gagnaient à l’heure de la clôture européenne 0,1% et 0,14% respectivement tandis que le Nasdaq prenait 0,48%.
Pourtant avec près d’un million de cas recensés en moyenne chaque jour dans le monde entre le 23 et le 29 décembre, selon les données compilées par Reuters, les contaminations par le SARS-CoV-2 au niveau mondial ont atteint un niveau record au cours des sept derniers jours.
Mais la faible dangerosité du variant Omicron par rapport au variant Delta suggérée par de récentes études a rassuré les investisseurs qui craignaient que cette souche hautement contagieuse ne ralentisse la reprise économique.
Venues conforter la confiance du marché dans la situation économique, les données du département du Travail ont montré que les inscriptions au chômage avaient diminué de manière inattendue la semaine dernière, ce qui suggère qu’il n’y a pas encore eu d’effet Omicron sur le marché de l’emploi.
« Nous avons eu un an pour faire face au COVID et les investisseurs commencent à croire que l’économie peut se maintenir si l’on reste confronté à ce type de variant », a déclaré Rick Meckler, chez Cherry Lane Investments, en faison référence à Omicron.
VALEURS
Le secteur européen des transports et loisirs a affiché la plus forte hausse du jour, +1,99%.
A l’opposé, le compartiment de l’alimentation et des boissons a accusé le plus important repli: son indice Stoxx a abandonné 0,09%.
Aux valeurs individuelles, les groupes pétroliers comme Shell, TechnipFMC et BP ont cédé de 0,64% à 0,89% en raison de la baisse du brut.
CHANGES/TAUX
Après avoir cédé près de 0,3% mercredi, le dollar reprend 0,14% contre un panier d’autres grandes devises et l’euro, dans le même temps, perd 0,29%, à 1,1315 dollar.
Sur le marché obligataire, le rendement des Treasuries à dix ans recule légèrement autour de 1,529%, sans qu’aucun catalyseur majeur ne vienne orienter le marché et avec de nombreux traders absents.
Le dix ans allemand a terminé la journée sans grand changement, à -0,179%, après avoir atteint en séance son plus haut niveau depuis le 4 novembre, à -0,171%..
PÉTROLE
Le marché pétrolier évolue dans le désordre, tiraillé entre des informations selon lesquelles la Chine a réduit un premier volet de quotas d’importation de brut pour 2022 et l’optimisme sur les effets de la pandémie sur la demande.
Le Brent perd 0,03% à 79,21 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) prend 0,44% à 76,9 dollars.