La Bourse de New York a fini en hausse mercredi, le Dow Jones atteignant un plus haut inédit à la clôture, après que la publication de l’indice des prix à la consommation a apaisé les craintes sur l’inflation et que les élus américains ont adopté l’un des plus importants plans de relance de l’histoire du pays.
L’indice Dow Jones a gagné 464,28 points (+1,46%) à 32.297,02 points.
Le S&P-500, plus large, a pris 23,37 points, soit +0,60%, à 3.898,81 points.
Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 4,99 points (-0,04%) à 13.068,83 points.
Une rotation vers les secteurs tels que ceux de l’énergie et des finances s’est poursuivie, sur un éventail de titres, les investisseurs misant sur une accélération de la consommation lorsque l’économie américaine rouvrira pleinement et ayant vendu les principales valeurs technologiques qui ont guidé Wall Street depuis mars de l’année dernière.
Le rebond attendu de l’économie une fois que les vaccins contre le coronavirus auront été déployés, de même que le stimulus massif voté à Washington, avaient alimenté les craintes sur l’inflation et un bond des rendements obligataires, pèsent lourdement sur le Nasdaq, descendu à un moment donné à 12% de son record de clôture le 12 février.
Mais l’importante adjudication à dix ans du Trésor américain a été meilleure qu’attendu, contribuant à faire baisser les rendements à un plus bas en séance de 1,506%.
« Le marché a semblé déconcerté et les Treasuries ont faibli mais cela n’a pas semblé donné un coup de pouce aux techs », a relevé Mark Luschini, stratégiste en chef chez Janney Montgomery Scott.
Du fait de la rotation vers l’énergie et le secteur financier, les grandes valeurs technologiques – Apple, Amazon, Facebook, Tesla et Microsoft – ont toutes reculé.
La Chambre américaine des représentants a adopté mercredi après-midi la version définitive du plan de relance présenté par le président Joe Biden, offrant à celui-ci sa première victoire majeure depuis son arrivée au pouvoir le 20 janvier.