Le volume de capitalisation boursière peut atteindre à 50%
La mise en application de la nouvelle loi d’investissement permettra de porter le volume de capitalisation boursière de 26% actuellement à 50% dans les années à venir « , a souligné le directeur général de la Bourse de Tunis, Bilel Sahnoun, ajoutant que cette loi s’attèle à lever les barrières dans plusieurs domaines d’activités, ce qui encouragera les hommes d’affaires à investir sur la cote de la bourse.
Intervenant, jeudi, lors de la conférence sur » les politiques de l’investissement et le positionnement des marchés financiers arabes « , Sahnoun a mis l’accent sur l’impératif de dynamiser le rôle des marchés financiers, dans les pays arabes, afin qu’ils puissent booster l’investissement et favoriser la création de nouveaux postes d’emploi, rappelant que le taux de chômage des jeunes arabes s’élève à 30,6%, alors que la moyenne mondiale est de l’ordre de 13,1%.
De même, il a noté que l’ensemble des bourses arabes ne financent que 10% des investissements dans le secteur privé. En Europe, ce taux est de l’ordre de 40% et aux USA il s’élève à 60%.
Présentant les principales dispositions de la nouvelle loi de l’investissement, Khalil Laabidi, directeur général de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA), a révélé que la conception de cette loi vise à répondre aux nouvelles exigences du développement, à simplifier les procédures administratives et à mettre en place de nouveaux mécanismes pour la gouvernance de l’investissement.
L’expert arabe et international dans le domaine des études prospectives Maher Khedher a évoqué l’impératif pour les professionnels, les gouvernements et également les particuliers d’évaluer la situation prévalant dans n’importe quel domaine, afin de prendre les décisions idoines pour l’avenir.
S’agissant de la Tunisie, il a insisté sur la nécessité de mettre en place une carte intelligente des investissements basée sur les richesses de chaque région et de concevoir des projets futurs d’investissement, lesquels seront commercialisés sur une large échelle tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
D’après L’Economiste Maghrebin