Les Bourses européennes ont terminé en hausse lundi dans des volumes d’échanges réduits, poursuivant sur la dynamique de la semaine dernière malgré la persistance des incertitudes liées au variant Omicron du coronavirus.
À Paris, le CAC 40 a gagné 0,76% à 7.140,39 points, au plus haut depuis le 22 novembre, et le Dax allemand a pris 0,5%. La Bourse de Londres est restée fermée et ne rouvrira que mercredi.
L’indice EuroStoxx 50 a avancé de 0,77%, le FTSEurofirst 300 de 0,64% et le Stoxx 600 de 0,62% et fini sur un pic de plus d’un mois.
Au moment de la clôture européenne, les trois indices phares de Wall Street gagnaient entre 0,6% et 1,1% et le S&P 500 évoluait à un niveau record.
Si de récentes études ont suggéré une moindre virulence du variant Omicron que ses prédécesseurs, la forte transmissibilité de cette souche reste préoccupante.
La Chine a recensé samedi son plus grand nombre de nouveaux cas quotidiens de COVID-19 transmis localement en 21 mois et les compagnies aériennes ont annulé plus de 4.500 vols au niveau mondial pendant le week-end de Noël et la En France, le gouvernement devait annoncer en fin de journée de nouvelles mesures alors que plus de 100.000 contaminations par le coronavirus SARS-CoV-2 ont été comptabilisées samedi, une première depuis le début de la pandémie.
Bien que l’Angleterre ait enregistré lundi près de 100.000 nouvelles contaminations, le gouvernement du Boris Johnson n’a pas l’intention d’instaurer de nouvelles restrictions en Angleterre d’ici la fin de semaine, a annoncé le ministre britannique de la Santé.
« La plupart des pays préféreront peut-être ne pas resserrer davantage les restrictions cette semaine afin de ne pas gâcher les fêtes mais cela pourrait être le cas début 2022 », a déclaré Charalambos Pissouros, responsable de la recherche chez JFD Group.
« En gardant cela à l’esprit, et comme les banques centrales n’ont plus le luxe de renforcer leurs mesures de relance en raison de la surchauffe de l’inflation, nous ne pouvons pas exclure un recul après le début d’année », a-t-il ajouté.
VALEURS
Hormis le secteur défensif des services aux collectivités (-0,26%), tous les compartiments ont fini la journée en hausse en Europe à commencer par ceux des hautes technologies (+1,25%), de la construction (+0,93%) et des transports et loisirs (+0,9%).
À Paris, Stellantis (+2,34%) a signé la plus forte progression du CAC 40, devant Danone (+1,85%).
A Milan, CNH Industrial a gagné 2,47% et atteint un pic historique, prolongeant sa progression après avoir obtenu jeudi l’accord de ses actionnaires à la scission de sa filiale de poids lourds Iveco Group.
TAUX
Du côté de l’obligataire, le rendement du Bund allemand à dix ans a fini quasiment inchangé, à -0,243%.
En Italie, le rendement des emprunts d’Etat à dix ans a atteint en séance son plus haut niveau en près de deux mois, à 1,179%, en réaction à la perspective d’une éventuelle candidat
re du président du Conseil, Mario Draghi, à la présidence de la République le mois prochain.
« Du point de vue du marché, il ne peut y avoir de meilleur président du Conseil que Mario Draghi. Sa crédibilité n’est égalée par aucun autre candidat potentiel à sa succession », a déclaré Valentijn van Nieuwenhuijzen chez NN Investment Partners.
Aux Etats-Unis, le rendement des Treasuries à dix ans cède 1,5 point à 1,4807% après avoir atteint lors de la précédente séance un pic de dix jours à 1,5010%.
CHANGES
Sur le marché des changes, le dollar avance de 0,06% face à un panier d’autres grandes devises et l’euro s’échange autour de 1,1326 dollar.
PÉTROLE
Le marché pétrolier est en hausse, l’espoir que le variant Omicron ait un impact limité sur la demande en 2022 l’emportant sur les perturbations du trafic aérien dans un contexte de hausse des cas de COVID-19.
Le Brent gagne 3,59% à 78,87 dollars le baril et le brut américain (West Texas Intermediate, WTI) 2,87% à 75,91 dollars.