La Bourse de New York a fini en nette baisse vendredi, terminant dans le rouge pour une deuxième séance consécutive, alors que les investisseurs étaient préoccupées par les tensions croissantes autour de l’Ukraine et l’hypothèse d’une offensive russe imminente.
L’indice Dow Jones a cédé 1,43%, à 34.738,06 points.
Le S&P-500, plus large, a perdu 1,90%, à 4.418,64 points.
Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 2,78%, à 13.791,15 points.
Neuf des onze secteurs majeurs du S&P-500 ont décliné, à l’image des technologies, en baisse de 3%. Porté par la flambée des prix du pétrole, le secteur de l’énergie a lui progressé de 2,8%.
Alors que les investisseurs étaient déjà préoccupés par la hausse persistante de l’inflation et le relèvement des taux d’intérêt, la tendance à la vente à Wall Street s’est amplifiée après que l’administration du président américain Joe Biden a prévenu que la Russie disposait désormais de suffisamment de soldats pour lancer une offensive majeure contre l’Ukraine.
« Nous devons attendre de voir ce qu’il va se passer durant le week-end et si les dirigeants internationaux peuvent calmer cela », a commenté Thomas Hayes, gestionnaire chez Great Hill Capital, à New York.
« Dans le cas contraire, les répercussions pourraient être importantes, et c’est ce qui inquiète les marchés », a-t-il déclaré.
Apple, Amazon, Nvidia et Microsoft ont tous terminé dans le rouge, pesant lourdement sur le S&P-500.
Les principaux indices de Wall Street avaient déjà terminé dans le rouge jeudi dans la foulée de la publication de données sur les prix à la consommation aux Etats-Unis en janvier.