La Bourse de New York a ouvert en baisse vendredi, les inquiétudes face à l’épidémie due au coronavirus et à ses retombées économiques et les annonces décevantes d’Intel et d’IBM incitant aux prises de bénéfice après les records enregistrés la veille.
Quelques minutes après l’ouverture, l’indice Dow Jones perd 192,44 points, soit 0,62%, à 30.983,57 points et le Standard & Poor’s 500, plus large, recule de 0,45% à 3.835,56 points.
Le Nasdaq Composite cède 0,38% à 13.479,11 points.
Jeudi, Wall Street a inscrit une nouvelle fois des records avec l’optimisme suscité par l’investiture de Joe Biden, qui laisse espérer de fortes mesures de relance budgétaire et une accélération des campagnes de vaccination.
Dès sa prise de fonctions, le président démocrate a promulgué une série de décrets visant à amplifier la lutte contre l’épidémie, dont l’un prévoit une quarantaine pour les voyageurs étrangers.
De nouvelles mesures sanitaires sont également introduites ou envisagées en Asie et en Europe, où les marchés sont en nette baisse.
Aux valeurs, l’action Intel perd 4,96%, l’absence d’une stratégie sur l’externalisation de la production du géant américain des puces prenant le pas sur des résultats et prévisions trimestriels supérieurs aux attentes.
Le groupe a par ailleurs annoncé avoir été victime d’une attaque informatique qui l’a obligé à publier ses résultats un peu plus tôt que prévu jeudi.
Plus forte baisse du Dow Jones, IBM chute de 10,09%, sa plus mauvaise performance depuis mars dernier, après la publication d’un chiffre d’affaires inférieur aux attentes, conséquence d’une baisse des ventes de ses activités de logiciels, les clients se montrant réticents à conclure des contrats à long terme en raison de l’incertitude économique induite par la pandémie.
Les valeurs pétrolières Chevron, ExxonMobil, ConocoPhillips et Occidental Petroleum cèdent entre 1,63% et 2,88%, en raison de la faiblesse des cours alors que la hausse des nouveaux cas de COVID-19 en Chine affecte les perspectives sur la demande.