Accord d’Agadir: 1,75 milliards dollars en échange bilatéral entre le Maroc, la Tunisie, l’Égypte et la Jordanie
Le volume des échanges commerciaux bilatéraux entre les pays membres de l’accord d’Agadir (Egypte, Maroc, Tunisie et Jordanie), a atteint environ 1,75 milliard de dollars en 2017, a rapporté mardi les médias locaux citant Fakhri El Hazaymale, président exécutif de l’Unité technique de cette plateforme économique.
Ces échanges bilatéraux portent notamment sur les huiles et les combustibles minéraux, la métallurgie et les voitures, dont certains secteurs ont connu une augmentation substantielle au niveau des exportations.
Evoquant les échanges entre les pays membres de l’Accord d’Agadir et ceux de l’Union européenne (UE), M. Hazaymale a fait état d’un grand déficit au niveau de la balance commerciale. Les marchés européens constituent 44,75% des exportations des pays de l’Accord, tandis que les marchés de ces derniers représentent uniquement 0,57% des importations de l’UE.
Dans ce sens, il a souligné que les exportations du Maroc et de la Tunisie vers l’UE s’adjugent la part du lion du volume global de ces échanges en 2017, ajoutant que les exportations du Maroc ont atteint 42,7% du volume global, tandis que celles de la Tunisie s’étaient établies à 32% et de l’Egypte à 1% suivies de la Jordanie.
Quant à l’adhésion d’autres pays à l’accord d’Agadir, il a annoncé que celles de la Palestine et du Liban ont été entérinées, ajoutant que les demandes de n’importe quel autre pays membre de la Ligue des Etats arabes, de la Grande zone de libre-échange arabe ou lié à l’UE par une convention de partenariat ou de libre-échange, seront les bienvenues, précisant que ces critères sont remplis jusqu’a présent uniquement par l’Algérie, la Palestine et le Liban.
L’accord d’Agadir, en vertu duquel a été instituée une zone de libre-échange entre les pays arabes méditerranéens, était intervenu à l’initiative du Maroc et après l’accueil favorable des autres pays membres. Cet accord ambitionne de fédérer les efforts dans la perspective d’une intégration économique de nature à conférer du tonus à la coopération Sud-Sud.