Le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a approuvé un financement de 300 millions de dollars au titre du Projet de réponse d’urgence Covid-19 pour la protection sociale.
Le nouveau projet de la Banque mondiale fournira des transferts monétaires à environ 1 million de ménages vulnérables tunisiens afin de les aider à faire face à l’impact économique de la crise de la Covid-19, tout en soutenant le déploiement d’un système national général de protection sociale. La Tunisie pourra ainsi mieux réagir aux futurs chocs économiques. Le projet permettra aussi de protéger 100.000 enfants vulnérables de moins de cinq ans en couvrant leurs besoins en matière de santé et d’éducation par un nouveau programme d’allocations familiales. «La Tunisie a besoin de filets de protection sociale solides pour aider à protéger les pauvres des pires effets des crises sanitaires et économiques, comme celles que nous traversons aujourd’hui», a déclaré Tony Verheijen, responsable des opérations pour la Tunisie à la Banque mondiale. «Ce nouveau projet aidera le gouvernement tunisien à accélérer la mise en œuvre de son programme de protection sociale, à protéger la santé et l’éducation des enfants les plus vulnérables et, à terme, à améliorer la vie de millions de Tunisiens dans les années à venir».
Trois principaux piliers
Le projet repose sur trois piliers principaux. Grâce au premier pilier (245 millions de dollars), le projet financera des transferts monétaires aux ménages pauvres et vulnérables, y compris ceux tombés dans la pauvreté en raison de la pandémie. Le projet soutiendra également les filets de protection sociale mis en place dans le cadre du programme Amen. Le deuxième pilier (32 millions de dollars) visera à protéger le capital humain des jeunes issus des familles les plus vulnérables du pays. Le projet permettra l’augmentation des allocations pour les familles vulnérables ayant des enfants de moins de 5 ans afin de leur fournir un meilleur accès aux services de santé et à l’éducation — les fondements du capital humain. Et grâce au troisième pilier (22 millions de dollars), le projet permettra de renforcer le système de protection sociale en mettant en place des programmes efficaces et inclusifs, afin de protéger les Tunisiens en cas de crise, dans les années et les décennies à venir.