Les crédits à la consommation ont connu une hausse significative de 11,5% contre 9,4% un mois auparavant.
Les crédits à l’économie ont connu un accroissement du rythme de progression au cours du mois d’avril 2021 (6,4%, contre 4,4% en mars 2021 et 4,2% une année auparavant) selon la note sur «les évolutions économiques et monétaires et les perspectives à moyen terme (juillet 2021)», publié hier par la BCT. Cette hausse est en relation avec l’accélération des crédits accordés aux professionnels (5,7%, contre 3,5% en mars 2021), notamment ceux de moyen et long termes (13,7%, contre 12,3%), ainsi que les crédits accordés aux particuliers (8,6%, contre 7,1%).
Les crédits à la consommation ont connu aussi une hausse significative de 11,5% contre 9,4% un mois auparavant. Quant à ceux dédiés à l’acquisition du logement, ils se sont accrus de 5,3% après 4,4% en mars 2021. D’après la BCT, l’assouplissement de la politique monétaire, opéré en 2020, a contribué dans une large mesure à la reprise des crédits. «Toutefois, il est important de demeurer vigilant quant à l’évolution rapide des crédits à la consommation qui pourrait avoir des répercussions non négligeables sur l’équilibre du secteur extérieur comme il a été observé en 2018», a averti l’institut d’émission. Par ailleurs, la masse monétaire au sens de M3 a poursuivi sa décélération, en avril 2021, en évoluant à un rythme de 8,8%, contre 9,4% en mars et 13,1% une année auparavant. La raison étant principalement attribuable à l’affaiblissement de la contribution de la masse monétaire au sens de «M1» et plus précisément de la monnaie fiduciaire.
En termes de contrepartie, la décélération de la masse monétaire (M3) est due, essentiellement, au ralentissement de la contribution des créances nettes sur l’Etat et par la contribution négative des créances nettes sur l’extérieur.