L’année 2019 a été mitigée pour la Banque de Tunisie. La doyenne des banques tunisiennes a rattrapé la dégradation de sa rentabilité subie en 2019 sur fond « d’accalmie » au niveau de son coût du risque. Les investisseurs ont été confortés par la clôture, au début de l’année, à hauteur de 77% de l’augmentation de capital de Carthage Cement, cimenterie publique en difficulté pour laquelle la BT constitue la principale banque créancière.
Vu la gestion rigoureuse de la BT, sa bonne culture de risque et la diversification saine de son portefeuille des crédits, la banque est bien outillée pour résister à la crise actuelle. En 2020, le PNB devrait significativement décélérer sa croissance. Celle-ci devrait s’établir à 2% contre une moyenne de 15,3% sur la période 2016-2019. Quant au résultat net part du groupe, il devrait glisser de 7,5% à 124,4MDt contre une progression moyenne de 7,3% sur l’intervalle 2016- 2019.