Pour l’année 2025, le gouvernement prévoit une augmentation des recettes de 5,7 %, atteignant ainsi 50 milliards de dinars contre 47,3 milliards en 2024. Cette hausse repose principalement sur une augmentation de 7,3 % des recettes fiscales, évaluées à 45,2 milliards de dinars, tandis que les recettes non fiscales devraient atteindre 4,4 milliards de dinars. Les ressources propres représenteront 63,9 % des ressources totales, une légère hausse par rapport à 2024 (62,5 %).
Répartition des Ressources de Trésorerie et de l’Endettement
Les ressources de trésorerie générale sont estimées à 28,2 milliards de dinars, correspondant à 36 % des ressources totales de l’État, et proviennent majoritairement de l’endettement. La dette prévue pour 2025 s’élève à environ 28 milliards de dinars, dont 6,1 milliards en dette extérieure et 21,8 milliards en dette intérieure. Cette structure d’endettement reflète une stratégie de financement orientée davantage vers des sources internes.
Dépenses Prévisionnelles et Gestion des Charges Salariales
Les dépenses de l’État devraient atteindre 59,8 milliards de dinars, marquant une quasi-stabilité avec seulement une augmentation de 23 millions par rapport à 2024. Les dépenses salariales, en légère hausse de 2,8 % par rapport à l’année précédente, s’élèvent à 24,3 milliards de dinars, soit 40,8 % du budget global, représentant 13,3 % du PIB. Les autres postes principaux incluent les dépenses d’intervention (20,5 milliards de dinars) et les investissements (5,4 milliards de dinars), chacun contribuant de manière stratégique aux objectifs économiques de l’État.
Implications Stratégiques et Conclusion
La structure budgétaire de 2025 témoigne d’une gestion prudente, visant à stabiliser les dépenses malgré l’augmentation des recettes fiscales. L’accent mis sur l’endettement intérieur pour financer les besoins de trésorerie limite l’exposition aux fluctuations internationales. Cette approche reflète une priorité donnée à la soutenabilité des finances publiques, tout en répondant aux besoins d’intervention et de soutien des dépenses salariales, essentielles au bon fonctionnement de l’État.