Caisses des dépôts et des consignations – BAD: Gestion améliorée de l’épargne et des investissements

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Caisses des dépôts et des consignations : la Banque africaine de développement (BAD) fournit les clés pour une gestion améliorée des investissements et de l’épargne publique. Cette session de formation a regroupé au moins 70 représentants des Caisses des dépôts et des consignations (CDC) autour de thématiques variées.

La Banque africaine de développement a fourni aux cinq Caisses des dépôts et consignations de la Zone franc d’Afrique de l’Ouest, ainsi qu’à celles du Gabon et de la Tunisie, les outils nécessaires pour mieux gérer l’épargne publique et les investissements à l’occasion d’une session de formation et de renforcement organisée en visioconférence du 20 au 21 janvier 2021.

Cette session de formation a regroupé au moins 70 représentants des CDC autour de thématiques variées : gestion des actifs et passifs, gestion de portefeuille et du risque de crédit, instruments de prêt et de garantie, prise de participation. Les experts de la Banque, issus notamment du Département du développement du secteur financier (Pifd) et de la Division chargée du développement des marchés de capitaux, ont partagé avec de hauts cadres des CDC du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Sénégal, du Gabon et de la Tunisie, l’expérience de la Banque.

Gérer le taux de risque
Ils ont passé au crible la gestion actif-passif ; le cadre de gestion actif-passif ; la gouvernance ; ils ont notamment expliqué comment la Banque protège sa marge d’intérêt, en gérant son risque de taux ; et comment elle gère ses risques de liquidités afin de couvrir ses obligations annuelles. Saoudatou Dème (Division du développement des marchés de capitaux) a présenté la gestion des risques des opérations non souveraines (opérations qui ne concernent pas les Etats), qui ne bénéficient pas d’une garantie des Etats, mais qui sont réservées aux entreprises privées, aux projets, aux banques commerciales ou de développement.

Ces exposés ont permis des échanges fructueux sur l’expérience de la Banque africaine de développement. Le directeur du Département du développement du secteur financier de la banque, Stefan Nalletamby, s’est félicité de cette coopération avec les CDC des pays participants : «Je suis très heureux de l’engouement suscité par cette première collaboration entre la Banque africaine et les CDC de l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa). La forte représentation des cinq CDC de la zone, mais aussi la participation des CDC sœurs de la Tunisie et du Gabon attestent de l’importance, pour les CDC, des thèmes de formation conçus par notre Division du développement des marchés de capitaux pour partager l’expérience de la Banque».

Transformer l’épargne en investissements
Selon le directeur général de la CDC de Côte d’Ivoire, Lassina Fofana, également président du Cadre permanent de concertation des CDC de l’Umoa, «ce partenariat entre les Caisses des dépôts et de consignations et la Banque africaine de développement doit servir de pont entre les CDC, nos Etats et les autres institutions financières de développement dans le cadre du financement de nos économies nationales».

Les CDC jouent un rôle unique dans la communauté de l’investissement financier à long terme du fait de leur mode opératoire, qui consiste à gérer l’épargne réglementée qui leur est confiée par les Etats pour la transformer en investissements dans des secteurs d’intérêt public, comme les infrastructures, les entreprises ou le logement. A cet effet, elles jouent un rôle important d’investisseur institutionnel sur le marché financier domestique, dont elles deviennent, de fait, un animateur important. Au-delà de leur rôle d’investisseurs de long terme dans des secteurs d’intérêt général, les CDC peuvent catalyser les capitaux privés en co-financement de leurs activités. Dans l’Umoa, les CDC sont regroupées dans un cadre permanent de concertation.

Leurs membres disposent d’expériences différentes, certaines étant relativement jeunes, d’où la nécessité d’un renforcement de leurs capacités. «L’accompagnement direct et indirect de la Banque s’inscrit pleinement dans notre rôle de partenaire de développement des pays d’Afrique de l’Ouest», a conclu Stefan Nalletamby.

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