Clôture à Tunis du 30e sommet de la ligue Arabe: appel unanime à la création d’un Etat palestinien
La 30e édition du Sommet de la Ligue arabe (LA) s’est terminée dimanche soir, appelant à la création d’un État palestinien et réitérant son ferme soutien à la solution du conflit israélo-palestinien à deux États.
“Il est inacceptable de continuer la situation qui a transformé le monde arabe en une région de tensions et de conflits qui menacent la sécurité, la stabilité et le développement de nos pays”, a déclaré le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, dans lequel il a présenté la déclaration finale du sommet.
M. Jhinaoui a appelé la communauté internationale à assurer la protection nécessaire au peuple palestinien et à ses lieux saints.
“Nous réitérons notre rejet de toutes les mesures unilatérales visant à modifier le statut juridique de Jérusalem”, a-t-il ajouté.
Le ministre tunisien a souligné que la sécurité et la stabilité dans la région arabe nécessitaient d’intensifier les efforts pour mettre fin à toutes les formes de tensions et de conflits et prendre l’initiative d’accélérer la recherche de solutions politiques globales aux crises existantes.
Il a également souligné que la réconciliation constitue le point de départ du renforcement de la sécurité et de la stabilité de la région arabe contre les ingérences extérieures.
Le Sommet a affirmé le désir des dirigeants arabes d’unir la Libye et de garantir sa souveraineté, en rejetant les solutions militaires et toutes les formes d’ingérence dans ses affaires intérieures.
Les pays ont appelé à l’accélération de la réalisation d’un règlement politique global par le biais d’un processus de dialogue conforme aux efforts déployés par l’ONU pour mettre fin aux souffrances du peuple libyen.
En ce qui concerne la question syrienne, qui a été sérieusement débattue au Sommet malgré l’absence du président syrien, la déclaration finale a confirmé la volonté des dirigeants arabes de parvenir à un règlement politique mettant fin à la crise en Syrie et aux souffrances de son peuple en réalisant ses objectifs et aspirations à vivre dans la sécurité et la paix et à préserver l’unité, la souveraineté et l’indépendance de la Syrie.
La déclaration finale considère les hauteurs du Golan comme une terre syrienne occupée, conformément au droit international, aux résolutions de l’ONU et au Conseil de sécurité.
Les dirigeants arabes rejettent fermement la décision américaine de reconnaître le plateau du Golan comme territoire israélien, car il constitue une grave violation des résolutions internationales et une menace pour la stabilité de la région arabe.