Cette publication doit être accompagnée, selon le CMF, du texte intégral du rapport du ou des commissaires aux comptes, après leur dépôt ou envoi au CMF, et ce, dans le même délai.
Le Conseil du marché financier (CMF) a appelé les sociétés cotées en Bourse, à fournir sur supports papier et magnétique leurs états financiers intermédiaires arrêtés au 30 juin 2021, accompagnés du rapport intégral du ou des commissaires aux comptes, au conseil et de la Bourse de Tunis et ce, au plus tard le 31 août 2021. Et de préciser dans un communiqué publié récemment que ces états doivent être établis conformément aux normes comptables en vigueur et notamment à la norme n°19 relative aux états financiers intermédiaires.
Les sociétés admises à la cote de la Bourse dont le nombre s’élève, jusqu’à ce jour, à 81 sociétés, sont tenues, en vertu de l’article 21 bis de la loi n°94-117 du 14 novembre 1994 portant réorganisation du marché financier telle que modifiée par la loi n°2005-96 du 18 octobre 2005 relative au renforcement de la sécurité des relations financières, de procéder à la publication de ces états financiers intermédiaires dans un quotidien paraissant à Tunis.
Cette publication doit être accompagnée, selon le CMF, du texte intégral du rapport du ou des commissaires aux comptes, après leur dépôt ou envoi au CMF, et ce, dans le même délai. Et de souligner que pour les besoins de la publication dans le quotidien, les sociétés peuvent se limiter à publier les notes sur les états financiers obligatoires et les notes les plus pertinentes sous réserve de l’obtention de l’accord écrit du commissaire aux comptes. Il est à rappeler que 98% des sociétés cotées ont respecté, au cours du dernier semestre, la date d’échéance réglementaire relative à la publication de leurs indicateurs financiers, selon la Bourse de Tunis. Généralement, la majorité des sociétés cotées déposent leurs indicateurs financiers avant la date butoir, fin août 2021, selon le CMF.
Les indicateurs d’activité des sociétés cotées au 1er semestre 2021 font ressortir une hausse de leur revenu global de 15% par rapport à la même période de l’année 2020, pour se situer à 9,5 milliards de dinars contre 8,3 milliards de dinars.