La plus romantique et timide des divas d’Egypte Oum Kalsoum sera honorée ce soir par le festival international d’Hammamet. Mohamed Lassoued, Nada Rayhan Najet Atiya, Rachid Ghulem en plus du violoniste soliste Béchir Selmi, interpréteront quelques-unes de ses chansons éternelles, qui font dorénavant partie intégrante du patrimoine musical arabe. Fille d’un imam, Oum Kalthoum, aussi nommée Om Kalsoum, Oum Khalsoum, Oum Kalthoum, Omme Kolsoum ou Umm Kulthumm, a durablement marqué les imaginaires tant arabes qu’européens. Véritable idole de son vivant en Egypte mais aussi en Syrie, en Irak, au Liban, en Lybie où elle fut en tournée dès 1932. Avant que la monarchie ne tombe, elle joua même pour le roi Farouk.Le cinéma égyptien s’intéresse également à elle : en 1936, elle tourne son premier film, « Weddad ». Mais la star de la chanson s’avèra une comédienne assez médiocre : n’ayant pas un physique classique de vedette de cinéma, elle était également handicapée par sa timidité. Décédé en 1975, le « Rossignol d’Egypte » eut en tout cas droit à des funérailles nationales