DSK au chevet de la Tunisie
Dominique Strauss-Kahn se tait. Reconverti dans les affaires, l’ancien favori à la présidentielle de 2012 évite de s’exposer.
Dominique Strauss-Kahn se concentre sur son business. Déjà conseiller de plusieurs pays comme le Maroc — où il a établi ses bureaux et réside une partie de l’année — DSK, qui vient de fêter ses 67 ans, va aussi mettre ses compétences et son immense carnet d’adresses au service de la Tunisie. Associé à la banque Arjil, au bureau d’ingénierie tunisien Comète et au groupe Jeune Afrique (pour la communication), DSK a remporté avec la banque Arjil, le bureau d’ingénierie tunisien Comète et le groupe Jeune Afrique un appel d’offres important du gouvernement tunisien portant sur la mise en œuvre et la promotion du plan de développement quinquennal 2016-2020.
la Tunisie a besoin de s’appuyer sur des partenaires capables de restaurer son image à l’extérieur et de convaincre anciens et futurs investisseurs de revenir. Ce sera principalement le travail de DSK. Un défi qui n’est pas pour déplaire à l’ancien ministre de l’Economie français
Rappelons qu’en 2015, la Tunisie a enregistré une croissance de 0,8%, contre 2,7%, en 2014, selon les données de la Banque mondiale. Le taux de chômage reste particulièrement élevé, à 15% de la population active, et principalement chez les jeunes.