Lors du premier symposium sous sa direction depuis son ascension à l’exécutif, le chef du gouvernement tunisien, Elyes Fakhfakh, a invité les 24 gouverneurs à se dévouer au premier rang de la lutte contre le nouveau coronavirus et son éventuelle propagation.
A l’ouverture du symposium, tenu samedi à Tunis, M. Fakhfakh a appelé ses 24 gouverneurs a imposer le prestige de l’Etat et l’application de la loi à tous les citoyens, avec égalité et justice.
M. Fakhfakh a affirmé au début de son discours que l’urgence majeure, pour son gouvernement, était de « relever le défi du COVID-19, qui a imposé à la Tunisie et au monde entier une situation exceptionnelle ».
« Le deuxième défi présenté au gouvernement est le phénomène du terrorisme (…) ce phénomène existe encore et requière une plus grande vigilance pour y faire face, en particulier face aux rapatriés des foyers de tension d’autant plus que la lutte contre le terrorisme demeure l’une des principales priorités de l’action gouvernementale », a assuré M. Fakhfakh.
Quant à la troisième priorité du gouvernement de Fakhfakh, il s’agit de résister à l’actuelle flambée des prix et de battre avec fermeté les monopoles et de surveiller les différents circuits de distribution, en particulier avec l’approche du mois saint de Ramadan et l’empressement des citoyens à acheter des produits à forte demande de consommation, en lien avec une éventuelle dégradation de la situation épidémique.
Selon M. Fakhfakh, le quatrième défi n’est autre que la situation économique à la lumière de la situation financière délicate en Tunisie appelant, à ce niveau, à « fournir des ressources financières supplémentaires pour ainsi pouvoir combler le déficit budgétaire ».
Le cinquième et dernier défi est le défi social où M. Fakhfakh fait remarquer la présence d’une certaine congestion sociale dans bon nombre d’organes, ce qui nécessite des efforts concertés pour trouver des solutions urgentes et instaurer la paix sociale.