Le ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines a annoncé que l’Entreprise tunisienne des activités pétrolières ( ETAP) a signé, aujourd’hui 18 décembre 2015 à Tunis, une convention de crédit avec l’Agence française de développement (AFD) pour un montant de 120 millions de dollars pour financer deux composantes pour la réalisation :
De la phase Tataouine du Projet Nawara intitulé : Projet Gaz de Tataouine
De l’Unité de Valorisation de Gaz Torchés dans la concession de Bir Ben Tartar « Ce crédit permettra de soutenir la démarche du ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, à travers l’ ETAP, de maximisation des retombées économiques et sociales des nouveaux champs gaziers dans le gouvernorat de Tataouine tout en créant une dynamique industrielle locale et de l’accompagner dans sa démarche de protection de l’environnement et de rentabilisation additionnelle des petits gisements pétroliers par la valorisation des gaz associés torchés« , lit-on dans un communiqué du ministère.
Et d’ajouter que la première composante du projet comprend le financement des infrastructures de transport et de traitement de gaz à travers la construction d’un pipeline de 94 km de long et d’une unité de traitement de gaz à Tataouine suivie d’une unité de mise en bouteille du GPL produit. Quant à la deuxième composante du projet, elle comprend le financement des infrastructures de traitement de gaz associé à travers la construction d’une petite unité de traitement de gaz à Bir Ben Tartar suivie d’une unité de production d’électricité et de la ligne de transport électrique pour se connecter au réseau national principal d’électricité (STEG).
Ce crédit vise, en outre, à soutenir le gouvernement tunisien dans la mise en place de sa stratégie énergétique. Il contribuera à la mise en exploitation de nouveaux champs gaziers ainsi que la valorisation de gaz associés de gisements de petite taille. La réalisation de ces composantes permettra également à l’ ETAP de se lancer en tant qu’opérateur étant donné que ces deux composantes vont être directement gérées par l’ ETAP.
source : l’économiste maghrébin