L’usine Audi de Bruxelles, pilier de l’industrie automobile belge, mettra définitivement fin à ses activités de production le 28 février 2025. Cette annonce, révélée par Peter D’hoore, porte-parole d’Audi, a suscité une onde de choc tant chez les employés que dans le secteur. Gerd Walker, membre du conseil d’administration d’Audi AG, a souligné le caractère douloureux de cette décision, qualifiée de la plus difficile de sa carrière.
Les raisons d’une fermeture stratégique
Si les raisons exactes de cette fermeture ne sont pas encore entièrement explicitées, il est évident que cette décision s’inscrit dans un contexte de profonde transformation de l’industrie automobile. La transition vers l’électrification, la nécessité d’optimiser les chaînes de production et la pression concurrentielle accrue sont autant de facteurs ayant pesé dans la balance.
Un avenir incertain pour le site
Des rumeurs avaient circulé concernant une éventuelle reprise du site par le constructeur chinois de véhicules électriques Nio. Cependant, ces spéculations ont été formellement démenties par William Li, directeur général de Nio. L’avenir du site reste donc incertain, laissant planer des interrogations sur sa reconversion et son impact sur l’emploi local.
Des conséquences économiques significatives
La fermeture de l’usine Audi de Bruxelles aura des répercussions importantes sur l’économie locale. Des centaines d’emplois directs seront supprimés, et de nombreux fournisseurs et partenaires verront leur activité ralentir. Cette annonce constitue un véritable coup dur pour la région, traditionnellement ancrée dans l’industrie automobile.
La fin d’une ère
Avec la fermeture de son usine bruxelloise, Audi tourne une page de son histoire. Ce site, qui a vu naître de nombreux modèles emblématiques, notamment l’Audi e-tron, marque la fin d’une époque et soulève des questions sur l’avenir de l’industrie automobile en Europe.