L’économie britannique a poursuivi son redressement en juillet pour le troisième mois d’affilée, portée notamment par la réouverture des pubs, restaurants et autres secteurs après le confinement imposé en printemps pour contrer la propagation du coronavirus, tout restant inférieur de près de 12% à son niveau d’avant la crise sanitaire liée au coronavirus.
Après s’être effondré de 20 % au deuxième trimestre, le produit intérieur brut britannique a progressé de 6,6 % en juillet, un taux de croissance néanmoins inférieur à celui du mois de juin, selon les données fournies par l’Office national de la statistique (ONS).
Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une croissance légèrement supérieure de 6,7%.
Le PIB est inférieur de 11,7% à son niveau de février, avant la crise sanitaire.
Tout en se félicitant de la croissance retrouvée, le ministre des finances, Rishi Sunak, a signalé que les Britanniques avaient des raisons de s’inquiéter pour les mois à venir.
Les espoirs d’une reprise rapide de l’économie se sont atténués, les entreprises confrontées aux restrictions imposées par les règles de distanciation sociale et les tensions entre Londres et Bruxelles au sujet du Brexit nourrissant encore l’incertitude.
Le taux de chômage devrait nettement augmenter, le ministère des Finances ayant exclu de prolonger le programme d’aide à l’emploi qui expire à la fin octobre.