Les exportations du secteur des industries mécaniques et électriques ont représenté près de la moitié du total du secteur des industries manufacturières, atteignant une valeur de vente à l’étranger de 10.763 MD contre 7.646 MD à la fin du premier semestre de 2020.
Les exportations du secteur des industries manufacturières ont progressé au cours du premier semestre de cette année de 28,2%, pour se situer à 20,6 milliards de dinars, contre 16 milliards de dinars au cours de la même période de l’année dernière selon les données publiées par l’Agence pour la promotion de l’industrie et de l’innovation (Apii) qui ont démontré la croissance de la plupart des activités des industries manufacturières avec des taux enregistrés entre 14 et 81%. Les exportations du secteur des industries mécaniques et électriques ont représenté près de la moitié du total du secteur des industries manufacturières, atteignant une valeur de vente à l’étranger de 10.763 MD contre 7.646 MD à la fin du premier semestre de 2020.
Le secteur du textile et de l’habillement a réalisé une valeur d’exportation d’environ 3.757 MD à fin juin de cette année, contre 3.040 MD au cours de la même période de l’année dernière, soit une augmentation de 23,6%, alors que les exportations du secteur des industries chimiques ont enregistré une hausse de leur valeur d’environ 182 MD, puisqu’ils sont est passés de 1.266,9 MD à 1.449 MD entre les premiers semestres de 2020 et 2021.
Les ventes à l’étranger des industries des matériaux de construction, de la céramique et du cristal ont doublé, pour passer de 275 MD à 498 MD au cours de la même période.
Les industries agroalimentaires baissent de 14%
En revanche, les exportations du secteur des industries agroalimentaires ont baissé de 14% pour atteindre 1.790,9 MD à la fin du premier semestre de l’année en cours contre 2.084 MD à la même période de l’année dernière en raison de la baisse de la valeur des exportations tunisiennes de l’huile d’olive. Par ailleurs, les investissements déclarés dans le secteur industriel ont diminué de 20,5% à la fin du premier semestre, selon les données de l’Agence pour la promotion de l’industrie et de l’innovation. La valeur des investissements industriels déclarés (intentions d’investissement) s’élève jusqu’à fin juin de cette année à 1.310 MD contre 1.648,2 MD au cours de la même période de l’année précédente.
Au niveau de la répartition sectorielle des intentions d’investissement, la plupart d’entre elles ont enregistré une baisse à deux chiffres, à l’exception des secteurs alimentaire et industriel.
Dans ce contexte, les intentions d’investissement dans le secteur de l’industrie agroalimentaire sont passées de 295,7 MD à 462,8 MD entre les premiers semestres de 2020 à 2021, les investissements déclarés dans les industries chimiques sont également passés de 96 MD à 146,2 MD au cours de la même période. Les intentions d’investissement dans les secteurs du textile et de l’habillement, de l’industrie du cuir et de la chaussure, des industries mécaniques et électriques ont également baissé en plus de la baisse des investissements déclarés dans les industries des matériaux de construction, de la céramique et du cristal entre 22 et 68 %.
Baisse remarquable des nouveaux projets
En ce qui concerne la répartition des investissements déclarés dans le secteur industriel selon le type d’investissement, les données de l’Agence de promotion ont révélé une baisse remarquable des nouveaux projets de 35,4 %, pour passer de 850,5 MD à fin juin de l’année dernière à 594,4 MD à la fin du premier semestre 2021. Dans le même contexte, la tendance baissière des investissements déclarés incluait des projets orientés vers le marché local à hauteur de 41 % contre une augmentation des investissements déclarés dans des projets entièrement orientés vers l’exportation de 44,6 %.
Les indicateurs statistiques des intentions d’investissement dans le secteur industriel au niveau régional ont montré une baisse des investissements déclarés dans la plupart des régions du pays, qui varie entre environ 18 % dans les régions de l’Est du pays et 27,2 % dans l’ouest du pays. Dans le même contexte, les intentions d’investissement dans les zones de développement (qui bénéficient d’incitations fiscales de l’Etat) sont passées de 845,7 MD à 702,22 MD entre les premiers semestres de 2020 et 2021.